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 ♦ la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦ EROS

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J. Sonja Mernerston
♦ J'aime le terne soleil de ma vie. Et parce qu'il est rare, c'est le seul que je puisse adorer
J. Sonja Mernerston

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MessageSujet: ♦ la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦ EROS   ♦  la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦  EROS EmptyLun 2 Nov - 15:57

    '' LE MEILLEUR MOYEN POUR APPRENDE A SE CONNAITRE, C EST DE CHERCHER A CIMPRENDRE AUTRUI." gide


- EUH … ALICE…. EUHM… JE PEUX TE POSER UNE QUESTION ?
- TU VIENS DE LE FAIRE, MAIS VAS-Y POSE EN UNE AUTRE ?
- EUM … D ACCORD …. BAH EN FAIT J’VOULAIS SAVOIR SI EROS ETAIT LIBRE
- LIBRE … ENFIN C EST UN GRAND MOT … BAH OUI IL EST LIBRE, PLUS QUE D’AUTRES ET MOINS QUE D’AUTRES…
- EUMH … C EST PAS CE QUE JE VOULAIS DIRE … EN FAIT JE VOULAIS SAVOIR S IL AVAIT UNE PETITE AMIE…
- OH … ET BIEN OUI ENFIN NON … ENFIN IL EST LIBE …
Alice était assise sur l’herbe dans le parc, un livre à la main. Une autre demoiselle était venue lui parler. Une Pouffsoufle ou alors une Serdaigle, sur ce point, la jeune rouge et or était incertaine, mais qu’importe. Cette jeune fille, elle avait dut lui adresser la parole une ou deux fois grand maximum. Pourtant, elle n’avait pas eu peur quant à demander à Alice si Eros était célibataire ou non. Ce qui était une certaine preuve de courage vu que Mademoiselle Prescott pouvait vous faire regretter d’être venue la déranger pour une futilité. Mais il faut croire qu’aujourd’hui elle était de bonne humeur. Enfin, elle l’était. Car une fois que cette inconnue lui fit comprendre que Eros l’intéressait, le moral de la jeune Alice eut une forte baisse.

Dans un premier temps, il faut bien l’avouer, la demoiselle n’avait pas compris le bon sens de la question de cette inconnue. Alice pensait qu’on lui demandait dans quelle limite Eros était libre et pour la jeune rouge et or elle pensait à la liberté au sens propre. Et pas au sens émotionnel. Et oui, la demoiselle était du genre à voir les mots comme ils étaient et non avec leur double sens. Quand elle eut enfin compris le sens du mot, son cœur se serra et elle répondit qu’il était libre même si cela la mit mal. Après tout, elle aurait pu lui dire qu’il ne l’était pas, mais Alice se refusait à faire ce genre de chose. N’étant pas le genre de fille à s’approprier les gens.

Mademoiselle Prescott tint à écourter au maximum cette conversion qui la mettait de plus en plus dans l’embarra et il valait mieux que cette inconnue n’en pait les frais. Se levant, elle sourit à cette inconnue qui se présenta comme s’appelant Mia et la salua prétextant avoir des choses à faires. Lui souriant une dernière fois, elle regagna le château. Elle se mit alors à airer dans les couloirs, sans buts précis, simplement qu’elle voulait se retrouver seule et pouvoir réfléchir bien qu’elle détestait cette activité.

Une petite heure s’écoula et il était déjà temps d’aller à Pré-au-Lard. Se dirigeant vers le lieu de rendez-vous elle retrouva de nombreux élèves, elle se lança alors dans une discutions complètement stupide avec une fille sans intérée. Croisant le regard d’Eros alors qu’elle continuait à parler à cette idiote, elle ne réussit à lui sourire et préféra dévier son regard. Ce qui était une chose extrêmement étrange de sa part car soit elle était en colère contre elle, soit elle avait décidé de s’amuser à lui faire la tête. Ne voulant pas se prendre la tête, Alice continua sa discutions avec celle qui ne devait avoir que deux neurones. Une conversation qui parut être une éternité, car elle dut la supporter pendant tout le voyage dans la ville voisine.

Une fois arrivé là-bas, tous les élèves eurent le droit aux mêmes consignes données à chaque fois par le corps enseignant. Un moment qui n’était écouté que de part très rares élèves et d’ailleurs dès que ce discourt était achevé, les élèves s’empressèrent de se disperser par petits groupes. Et encore une fois, Alice préféra se lancer dans une balade en solitaire bien que pour cela elle dut d’abord partir avec un petit groupe de fille. Une bande d’idiotes. Heureusement, après quelques minutes la jeune rouge et or parvint à les quitter. S’engouffrant dans les petites rues en solitaire, elle huma à grandes bouffées l’air et ferma les yeux à plusieurs reprises pour profiter du vent. Une fois rassasié de cette envie de vent, la demoiselle se dirigea vers la cabane hurlante. La maison hantée comme beaucoup aimé à l’appeler.

Il n’y avait personne, pourtant c’était un des lieux préférés des élèves. Sans doute n’y avait il personne car la pluie menaçait d’arrivé. Et c’est exactement ce qui se passa au bout d’une dizaine de minutes. Mais au lieu d’aller se mettre à l’abri, elle resta droite comme un piquet regardant droit devant elle c'est-à-dire cette fameuse maison. La pluie se fit de plus en plus forte et dura un bon quart d’heure. Quart d’heure pendant lequel, Alice resta debout, sans bouger, fermant les yeux de temps en temps et humant profondément l’air pour s’en délecter.

Trempée de la tête aux pieds, elle grelottait, mais le pire c’est qu’elle avait envie de pleurer. Triste à cause d’un tat de chose, elle n’était pas certaine de savoir réellement pourquoi ça n’allait pas. C’est dans ce genre de moment, que la demoiselle se serait mise sous l’emprise de l’alcool. Tremblant de touts ses membres elle allait sans doute tomber malade, mais qu’importe, cette pluie lui avait fait du bien. Pendant quelques minutes, elle s’était sentie vivante, abandonnant les raisons de sa tristesse et se concentrant sur le sentiment lui-même.
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MessageSujet: Re: ♦ la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦ EROS   ♦  la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦  EROS EmptyLun 2 Nov - 19:22

« i want to satisfy the undisclosed desires in your heart »
Gwenaëlle & Gabriel


La nuit fut agitée. Des cauchemars ne cessaient d’aller et venir dans l‘esprit de Eros. Des gémissements plaintifs s’échappaient de ses lèvres, tandis que son corps, secouait par de violents frissons, se tournait et se retournait d’un côté à l’autre de son lit comme espérant qu‘il puisse s‘évaporer. Il s’imaginait lors d’un duel dans la forêt interdite, complètement démuni de ses capacités, perdu, seul face à cet adversaire qui le battait à plate couture sans que il ne puisse y remédier. Alors que son adversaire allait lui jeter le sort final, Eros se réveilla en sursaut, prenant conscience avec soulagement que ce n’était qu’un rêve, rien de plus. Ce dernier jeta un rapide coup d’œil, encore vitreux et brumeux, à son réveil : 07H30. Bien trop tôt pour se réveiller un samedi matin. Le jeune poufsouffle décida donc de rester encore un instant sous sa couette chaude et réconfortante. Malheureusement, le jeune homme ne réussit en aucun cas à retrouver le sommeil et dut se résigner à attendre qu’un de ses camarades de dortoirs se réveille. Il est vrai qu’en temps normal, il n’aurait que faire de déranger ses « amis », mais Eros savait qu’il n’aimerait pas être réveillé un samedi matin par un de ses compagnons qui aurait subi un cauchemar. Espérant que ses compagnons allaient bientôt se réveiller, tous sourire s’étant posé sur son visage s’envola rapidement lorsqu’une symphonie de ronflements se fit entendre.

Le moment de la douche était toujours une étape de la matinée ne ratait jamais, même si souvent il arrivait en retard en cours. Le jeune homme ne pouvait commencer sa journée sans avoir sentis l’eau chaude glisser le long de son visage et corps. C’était un étape délassante, reposante et relaxante pour Eros qui, surtout comme ce matin, en avait énormément besoin pour ne pas être de mauvaise humeur et apprécier sa sortie à Pré-au-lard. Oui, car ce week-end il n’allait pas le passer à faire le rat de bibliothèque, mais il comptait bien en profiter pour faire des emplettes en tous genre, comme aller faire un petit tour du côté de chez Zonko, par exemple. Descendant quatre à quatre les escaliers avec joie, il arriva dans salle commune de sa maison et tous les regards se tournèrent vers lui. Le sourire éclatant sur son visage se transforma vite en un sourire gêné. Les joues pâles du beau poufsouffle virèrent au rose. Eros marcha d’un pas rapide jusqu’à la porte, gêné, et essaya de sortir le plus vite possible.

Alors qu’il descendait les escaliers pour aller dans le hall, un groupe de quatrième année (comme lui) attira son attention : des gryffondors. Eros ne put s’empêcher de chercher Alice des yeux dans cet attroupement de rouge et or. Alors qu’il cherchait son amie du regard, il l’aperçut un peu plus loin avec une autre jeune femme qui, étrangement, ne lui disait rien ou du moin, il ne l‘avait jamais vus avec Alice. Leurs regards se croisèrent et bizarrement, Alice détourna ses yeux rapidement. Eros haussa les sourcils avec étonnement face à sa réaction. *est-ce encore un de ses jeux ?* se demanda-t-il, puis il haussa les épaules, *ah les femmes !*. Jayden, son autre ami gryffondor vint à sa rencontre dès qu’il l’aperçut. Eros s’empressa d’aller lui dire bonjour en lui faisant ses propositions pour cette journée à Pré-au-lard. Alors qu’ils établissaient déjà leur programme de la matinée, un professeur les coupa pour leur énumérer une nouvelle les règles de cette sortie. Eros soupira intérieurement. Quand allaient-ils leurs faire confiance ? Après plusieurs sorties dans ce village, était-il toujours nécessaire de répéter inlassablement les mêmes règles ? Après ce discours qui n‘en finissait pas, ils purent enfin se diriger vers le village.

Un attroupement d’étudiants de Poudlard s’était formé dans les rues de Pré-au-lard. Eros décida de se détacher de ce petit groupe, souhaita à Jayden qu’il passe une bonne journée et se dirigea vers Honeydukes, son magasin préféré. Dès qu’il y pénétra, une chaleur familière l’enveloppa et une douce odeur sucré et alléchante lui chatouilla délicatement les narines l’incitant à entrer sans attendre. Des couleurs par milliers firent pétiller les yeux émeraudes du jeune homme. Comment certains arrivaient-ils à résister à la terrible sensation de ne pas dévorer la boutique toute crue ? Même Eros devait se retenir pour ne pas tout mettre dans son panier. Après avoir vécus avec une mère dentiste et un père médecin, il avait appris à apprécier les bonbons, mais à petite dose après avoir vus l‘état dans lequel était certains de leur patient. Beuuurk. Revenons à un sujet bien plus réjouissant : le magasin. Un tourbillon de senteurs, de couleurs, de sensations, d‘émotions l‘emporta loin, si loin qu‘il oublia jusqu‘à l‘existence de Poudlard et de son programme. Cet endroit était certainement le plus magique du village et à chaque visite, il ne cessait de surprendre Eros. Après avoir, difficilement, arrêté son choix sur cinq sortes de sucreries, le jeune homme alla payer et sortie de la boutique. Maintenant direction ZONKO.

Son périple fut long, mais son sourire éclatant n‘arrivait pas à disparaître de son visage. Ça pourrait être un peu niais, mais ,à lui, ça lui donnait une expression de bonheur pur et innocent. Une autre facette de lui qu‘il n‘arriverait pas à cacher aux autres, même s‘il aurait essayé. Alors qu‘il marchait dans les rues du petit village, une silhouette féminine et familière attira son attention : Alice. Ne l‘ayant pas vus de la journée, il décida d‘aller à sa rencontre pour lui parler, mais cette dernière ne le vit pas et continua sa marche rapide. Se demandant où elle comptait se rendre, le jeune Baxter la suivit et au bout de quelques kilomètres, il se rendit compte qu‘elle se dirigeait vers la cabane hurlant. Alors qu‘il la suivait toujours, le tonnerre se mit à gronder dans le ciel qui, sans que Eros ne le remarque, s‘était assombris et un éclair zébra ce dernier. Ça s‘était mauvais signe. Malgré le fait que les météorologues n‘aient pas prévus de la pluie, tout présageait qu‘il y en ait. Alors qu‘il pensa à ça, un rideau d‘eau s‘abattit sur eux. Il crut dans un premier temps qu’Alice allait courir se mettre à l’abris dans la cabane hurlante, mais rien. Elle resta plantée là, comme si elle n‘avait jamais sentis la pluie fouetter son visage. De dos à lui, Eros ne voyait pas qu‘elle avait fermé les yeux. Eros décida d‘attendre un instant pour voir si elle allait enfin réagir, mais toujours rien, alors il s‘avança vers elle. Il la prit par les épaules. - tu veux attraper la crève ou quoi ? Allez viens, on va rentrer - dit-il, ne lui laissant pas le choix de protester. Eros l’emmena dans la cabane hurlante et grimpa quatre à quatre les escaliers avec elle jusqu’à ce qu’ils arrivent dans un pièce un peu plus chaude. - lumus solem - dit Eros en faisant un mouvement de la main avec sa baguette afin d‘éclairer la pièce. Il la fit s‘asseoir sur un des canapés et la regarda avec un regard étonné, attendant des réponses à ce comportement dès plus étrange. - qu'es-ce qui ne va pas, gwen ?- lui demanda-t-il, la connaissant trop bien.
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J. Sonja Mernerston
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MessageSujet: Re: ♦ la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦ EROS   ♦  la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦  EROS EmptyLun 2 Nov - 20:40

    '' ON DIT QUE LE TEMPS GUERIT LES BLESSURES. JE NE SUIS PAS D'ACCORD. LES BLESSURES RESTENT. AVEC LE TEMPS, L ESPRIT, POUR SE PRESERVER, LES COUVRE DE CICATRICES, ET LA DOULEUR DIMINUE, MAIS ELLES NE PARTENT JAMAIS. " Rose Kennedy
      STRAY’S DON’T SLEAP – for blue sky



    Doucement, elle vint rapprocher ses mains de son visage pliant par la même occasion ses bras. Posant, sur chacune de ses joues une de ses mains, elle lâcha un sanglot. Ses onglets peints en noir faisaient fort contraste sur cette peau de neige qu’était la sienne. Courbant légèrement ses doigts, elle se mit à faire de petits mouvements de haut en bas. Griffant son visage avec lenteur et profondeur. Cette peau blanche devint, promptement, rougie par traits. S’infligeant cette douleur corporelle, elle espérait y voir une délivrance. Ne pouvant pleurer, elle se griffait. Cherchant dans ce geste de violence, la délivrance qu’aurait pu lui apporter les larmes. Et puis, en même temps, cela la réchauffait.

    Ne trouvant pas le réconfort escompté, Alice arrêta. Ses joues étaient déjà rouges et si elle avait continuait sans doute aurait elle réussi à se faire saigner. Ses yeux sombres étaient posés sur l’horizon. Pourtant, son regard était perdu comme si elle n’avait plus la vue. Ce regard vide que l’ont peu observé chez les aveugles. Représentation de cette solitude qu’elle ressentait, le sentiment d’être perdue. Elle aurait pu pleurer, si véritablement elle l’avait souhaité. Ce qui était étonnant dans cette impossibilité de pleurer c’est qu’elle voulait pleurer, pourtant les larmes ne venaient pas, comme si son subconscient mettait une barrière à la formation de larmes dans ses yeux. Sans doute était-ce dut à un évènement passé désormais d’une dizaine d’année. Un jour, alors qu’elle avait pleuré pendant des heures, elle s’était promis de ne plus pleurer, jamais ! Ce n’était qu’une gosse et quand on est à cet âge il n’est pas rare de pleurer. Pourtant, dès que cette promesse fut faite, à elle-même, plus aucune larme ne roula sur ses joues.

    Ses cheveux foncés venaient se coller sur son visage. Des gouttes glissaient jusqu’aux pointes pour finir par s’écraser sur le sol ou bien par rouler sur le reste de son corps. Son visage rougissait et ce n’était pas à cause des griffures qui désormais n’étaient plus là. Elle tremblait de touts ses membres. Fermant les yeux longtemps et à plusieurs reprises, elle respira profondément. L’air lui fouettait le visage et tout son corps frissonnait. Mais qu’importe, étrangement, elle se sentait bien, comme apaisée bien qu’en elle se soit mis en bataille la tristesse et la solitude. Si elle s’écoutait, elle aurait été capable de rester longtemps dans cet état quitte à en payer le prix cher. C’était peut-être inconscient de sa part que de négliger de rentrer. Mais qu’importe, il semblerait que quelqu’un veille sur elle.

    Des mains vinrent à se poser sur ses épaules et surprise par cette présence la demoiselle ne put s’empêcher de sursauter. Ne pouvant s’en empêcher, elle fit volte face voulant voir de qui il pouvait s’agir. C’est alors qu’elle vit le visage de son ami. Dès cet instant vint se nicher sur son visage de poudre un sourire, un petit sourire qui portant faisait rayonner son visage. Ouvrant légèrement la bouche, pour s’exprimer, elle n’eut pas le temps. Entrainée par Eros d’un coup et d’un seul, en quelques secondes ils se retrouvèrent dans la cabane hurlante. Et alors qu’ils allaient atteindre un nouvel étage, Gwenaëlle lâcha avec amusement :
- Tu vas faire la fierté de ta maison quand tu leur annoncera que tu es allez dans cet, ô combien, terrifiante maison et tu sais c’est …
    Mais elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Phrase qu’elle allait achever avec une ironie plus forte que son expression théâtral de la ‘ ô combien terrifiante maison’. Il l’avait forcé à s’asseoir, en même temps elle s’était laissé faire. Levant la tête pour pouvoir observer tout à loisir son visage. Son sourire s’agrandit sur son visage quand elle vit cet air grave et ses grands yeux posés sur elle.
-POURQUOI TU ME REGARDES COMME SA ? … AH C EST A CAUSE DE LA PLUIE ?! C EST VRAI QUE CELA PEU PARAITRE ETRANGE COMME COMPORTEMENT. MAIS J ADORE LA PLUIE … AHAAAAHH
    Son sourire se mit un peu sur le côté et ses yeux se levèrent vers le plafond et puis elle lâcha un petit soupir de plaisir. S’affalant sur cet espèce de canapé, elle fut étonnée de la confortabilité de cet chose. Ne voulant pas véritablement y croire, à plusieurs reprises, elle donna des coups de dos dedans. Trouvant enfin une bonne position, elle se recroquevilla légèrement sur elle, tentant du mieux qu’elle pouvait d’avoir un peu de chaleur. Car, certes, elle avait passé un bon moment, mais désormais il serait sans doute mieux qu’elle sécher.

    Alors qu’elle se frotta les yeux à l’aide de ses doigts rougis elle s’exprima une nouvelle fois.
- ALORS, ZONKO ?
    Elle ne trouva rien d’autre à dire, mais laisser un silence en un tel moment ne lui semblait pas une bonne chose. Car à la seconde même où, lors du silence, elle aurait posé ses yeux sur le jeune homme alors son cœur aurait flanché et elle-même aurait été sujette à des vertiges. Et ce genre de réactions avaient le don de l’horripiler. Reposant ses mains près de son corps, elle fit le tour de la pièce du regard. Rien de très extraordinaire si ce n’est la couche de poussière importante qui résidait en ce lieu. Et puis, elle s’arrêta près du canapé sur lequel était assis son ami. Traversant lentement la distance entre le début du canapé jusqu’à se heurter aux jambes de son Gabriel. Alors, elle releva légèrement la tête et put ainsi poser son regard sur le visage de son ami, passant par son torse avant.

    Sur son visage de petite poupée de porcelaine était toujours installé un sourire. Quand elle rencontra le visage de son ami elle faillit flancher. Son rythme cardiaque augmenta au fur et à mesure que son regard s’était approché d’Eros. Pourtant rien n’indiquait, extérieurement, de tels sensations. Et bien qu’elle se concentra, elle ne parvint pas à se calmer. Il était hors de question qu’elle change de point de vu, cela aurait été bien trop étrange.
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MessageSujet: Re: ♦ la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦ EROS   ♦  la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦  EROS EmptyLun 2 Nov - 23:38


« i want to reconcile the violence in your heart,
i want to recognize your beauty's not just a mask. »

Gwenaëlle & Gabriel



Cabane hurlante. Elle porte bien son nom, celle là. C’est certainement l’endroit le plus bruyant en Grande-Bretagne et de loin. Beaucoup de légendes et d’histoires sont racontées à son sujet. Il paraitrait que d’horribles choses se sont passées dans cette cabane. Des meurtres sanglants se seraient produits en son sein et que depuis, les victimes se plaignent en la faisant grincer jours et nuits . On la dit hanté…Peut-être est-ce le cas, après tout… Personne ne le sait. Eros, lui, pense que ce ne sont juste des histoires à dormir debout, des histoires pour éloigner le plus possible de cette maison les petits esprits. C’est plus des histoires pour faire peur aux premières années ou aux élèves qui se rendent pour la première fois à Pré-au-lard. Aimant secrètement le risque et l’aventure, Eros n’a jamais eu peur de s’aventurer dans des endroits interdits. On le dit peureux, mais c’est faux. Il aurait certainement pus entrer chez les gryffondors s’il avait été ne serais-ce un poil plus courageux.

- pourquoi tu me regardes comme ça ?… ah c’est à cause de la pluie ?! C’est vrai que cela peut paraître étrange comme comportement. mais j’adore la pluie … ahaaaah - se mit-elle à dire d’un air qu’il connaissait bien. Elle essayait de contourner le sujet pour ne pas répondre à sa question. Soit. Elle n’avait pas envie de lui en parler. Assez proche, Eros ne comprenait pas pourquoi elle ne voulait pas lui en parler, mais tant pis c’était son choix et il le respectait. Vouloir à tout prix savoir quelque chose sur autrui ça n’était vraiment pas le style d’Eros, qui comprenait très bien que chacun voulait garder son petit jardin secret. - adorer n’est peut-être pas le bon terme à employer. adorer vient de l’adoration, qui est à mon sens plus fort qu’aimer… enfin, ce n’est pas le sujet… tu sais à quel point je m’emballe lorsque je m’inquiète… je ne veux pas te forcer à te confier à moi, mais tu sais que tu peux te confier, que je serais comme d’habitude une tombe, comme j’ai pus te le prouver par le passé. Si tu as des problèmes ou que tu as besoin d’une épaule sur laquelle tu souhaite pleurer, je suis là…- dit-il en ne la lâchant pas de son regard d’émeraude. Eros se sentait affecté par la peine que son amie essayait en vain de lui cacher. Intuitif, Eros arrivait à ressentir instantanément lorsqu‘un de ses proches n‘allait pas bien.

Un courant d’air le fit frissonner violemment et prenant conscience qu’Alice devait certainement avoir aussi froid que lui, Il se leva donc du canapé et se dirigea vers la cheminée non loin de lui. Baxter sortit sa baguette, se trouvant dans la poche arrière de son jeans, et la pointa droite en direction de la cheminée - incendio - dit-il d’une voix distincte et un feu se mit instantanément à crépiter. S’asseyant en tailleur face au feu pour se réchauffer, Eros invita sa jeune amie à se joindre à lui près de la source de chaleur qui allait bientôt la sécher. - alors, zonko ? - demanda-t-elle innocemment. Eros se laissait bercer par le mouvement des flammes quand soudain la douce voix de Gwenaëlle le fit sortir de ses pensées. - ah… Oui et non… je n’ai pas réussis à trouver ce que je recherchais… j’avais envie de trouver quelque chose qui ne laisserait pas de trace… mais le déplacement valait tous de même le coup… - dit-il encore perdus dans ses souvenirs de cette journée très agréable. - mais par contre ! j’ai été chez Honeydukes et là j’ai acheté des bonbons, mais comme tu n’en as jamais vus ! Tu veux les goûter ? - lui demanda-t-il, le sourire jusqu’aux oreilles en cherchant dans son sac ses gros paquets de friandises. Même les emballages donnaient envies. Ce n’est vraiment pas pour les gourmands !

[HS ; désolé pour cette médiocrité --' ]
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MessageSujet: Re: ♦ la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦ EROS   ♦  la tristesse ne disparait pas même après la pluie ♦ ♦  EROS EmptyMar 3 Nov - 13:54

- HS : c'était très bien =) -



    Les histoires de la cabane hurlante faisaient toujours sourire Mademoiselle Prescott. Peu amatrice de tout ce qui histoires d’épouvantes et légendes terrifiantes, elle se complaisait à penser que, toutes histoires n’étaient là que pour l’aspect commercial. Certes, sans doute s’était-il passé des choses dans cet endroit, horribles, certes, mais sans doute les histoires ne furent pas aussi nombreuses que les légendes. Regardant la vie d’un œil lucide et pour beaucoup trop brute, Alice se disait que toutes ces histoires n’étaient là que pour procurer un peu de peur chez les jeunes. Les plus anciens se donnaient à loisir de défier les plus jeunes d’entrer alors qu’eux même, pour la plupart, en avaient peur, eux même initier à la mise en défie quand ils furent plus jeune. En somme, toute l’histoire de cette maison reposait sur les générations qui avaient crée des histoires.

    Bien que la demoiselle fasse preuve de lucidité, elle ne se voyait tout de même pas aller faire un tour dans cette vieille bicoque. Inutile d’aller observer de la poussière et des araignées. Mais il faut bien l’admettre, la jeune rouge et or était fascinée fasse à ce petit bout d’architecture. Elle voulait comprendre, comprendre pourquoi cette maison là avait été choisi pour être, ce que beaucoup appelé, la maison hantée. Les histoires étaient tellement nombreuses et différentes que trouver celle qui avait donné le point de départ semblait être une perte de temps. Alors, avec le temps, elle avait renoncé, renoncé à comprendre pourquoi cette maison etc.

    D’ailleurs, il n’y avait pas qu’à l’histoire de cette maison qu’elle avait renoncé. Elle avait renoncé à touts un tas de choses, des choses dont elle ne profitait pas et ce sans s’en rendre compte. Son sens de la vie devait être en partie la cause à ces renonciations. Il y avait tout un tas de choses auxquels elle ne croyait pas. Et par la même occasion, ainsi, elle n’aurait pas ses choses. Ce n’est sans doute pas très clair, mais cela représente ce qu’est Gwenaëlle : une fille pas très claire…

    Désormais, elle était assise sur cet espèce de canapé qui se trouvait dans cette fameuse maison hantée. Inspectant du regard les moindre recoins de cette maison, elle n’y trouva rien d’extraordinaire si ce n’est le taux de poussière. Il n’y avait pas de sang sur les murs, pas de grands trous, des objets tout à fait normaux. Alors, une fois de plus, Alice renonça à comprendre ce que cette maison pouvait bien avoir de terrifiant. Elle préféra s’expliquer à son ami qui avait posé sur elle un air interrogateur et presque inquiet. C’est triste, il n’avait pas répondu à son pic ironique comme quoi il aurait fait un bon Gryffondor. Au lieu de ça, ils parlèrent du pourquoi elle était restée plantée comme un piquet alors qu’il pleuvait. La réponse du jeune homme fit s’agrandir le sourire sur le visage de poupée de la demoiselle.
-JE CONFIRMES J’ADORE. J’AI DONC EN ADORATION LES PHENOMENES METEOROLOGIQUE…CHACUN SA PASSION…
    Et alors qu’elle eut à peine finit sa déclaration Gabriel lui sortit un discours qu’elle connaissait bien : celui de la confiance.

    Gwenaëlle n’était pas le genre de fille à faire confiance, pour elle cela revenait au suicide. Les gens, de nos jours, ne savent plus se taire. Rare son les fois où elle accorde sa confiance et encore, ce n’est qu’une bribe. Ne voulant se livrer à autrui, elle préférait se refermer sur elle-même. Pourtant, elle savait pertinemment qu’Eros n’irait pas le répéter ou bien la mettre mal à l’aise. Cependant, elle savait aussi que, si elle se livrait totalement à lui il se mettrait à s’inquiéter. A vouloir faire mille et une choses pour elle. Elle en aurait été fortement touchée, mais cela l’aurait énervé. Car, pour elle, elle ne méritait pas ce genre de privilège. Elle trouvait sa situation pathétique, se sentir mal alors qu’elle avait une situation plutôt stable. Cela la répugnait. Se plaindre de sa tristesse alors que dans le monde des gens vivent des choses un milliard de fois plus douloureuse que les siennes.

    Son sourire avait disparu de son visage pour laisser place à une expression d’ennuie, levant quelques secondes les yeux vers le plafond elle reprit la parole une fois que son amie eut fini de s’exprimer.
- JE SAIS QUE TU NE DIRAS RIEN, QUANT A MOI ET BIEN JE N’AI RIEN A TE DIRE SUR UN QUELCONQUE MAUVAIS ETAT, TOUT VA BIEN !
    Alors qu’elle finissait sa phrase, un sourire regagna son visage et pendant quelques secondes elle plongea ses yeux dans ceux du jeune homme. Comme pour lui faire comprendre que tout aller parfaitement bien. Pendant ces quelques secondes, Alice faillit flancher, sentant son cœur faire des siennes, elle changea de point de vue.

    C’est alors que le jeune homme alluma un feu. Alice adorait le feu de cheminée, elle trouvait cela magnifique et l’odeur qui s’en échappait lui semblait être un parfum esquit. Elle avait froid, elle ne pouvait le contester alors le feu de cheminée était d’autant plus bien accueillit. Elle se sentait collante de toute part, une sensation fort désagréable mais elle ne pouvait que s’en accoutumer. Cependant se réchauffer un peu ne lui ferrait pas de mal au contraire alors elle accepta avec plaisir l’invitation de son ami à s’asseoir près de lui.

    Et alors qu’un silence s’installait la demoiselle préféra le rompre en demandant comment s’était passé sa visité chez Zonko. Et à en voir simplement sa réaction cela se voyait qu’il n’avait pas trouvé son bonheur. Tournant légèrement la tête pour voir son ami, Alice ne put s’empêcher de sourire quand elle vit apparaître sur son visage cette joie qu’on les enfants quand ils retrouvent un de leur plaisir. Et puis il demanda si elle voulait quelques friandise, inutile de parler, elle se contenta de sourire largement d’une telle manière qu’on aurait dit une gamine en trin de mander.

    A ce moment ci, elle se sentait si sereine, si apaisée. Eros n’était qu’à quelques centimètres. Et pendant une seconde, elle se dit qu’elle pouvait lui dire qu’elle l’aimait. Mais la seconde d’après elle se mit à rire intérieurement. Préférant l’autodestruction elle dit :
- Y A UNE FILLE QUI EST VENUE ME VOIR IL Y A QUELQUES HEURES, TU LUI PLAIS, ELLE M’A DEMANDE SI TU AVAIS UNE PETITE AMIE ET J’AI REPONDU QUE NON. DESOLE SI JE ME SUIS TROMPEE OU BIEN SI TU NE VOULAIS PAS QUE JE LUI DISE, MAIS ELLE M’A PRISE AU DEPOURVUE !
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