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 C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée]

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Nehan Corhs
    MOST COURAGEOUS

Nehan Corhs

PARCHEMINS : 92
ADMISSION : 29/10/2009
AGE : 34
LOCALISATION : VESTIAIRES DU STADE.
PSEUDO : JADEN.
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ANNEE: 7 ème année
MAISON: Gryffondor

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MessageSujet: C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée]   C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée] EmptySam 7 Nov - 3:26

    Il ouvrit les yeux. Il faisait si sombre... Il cligna plusieurs fois les paupières et les frotta un peu pour habituer son regard à la noirceur du dortoir, puis il se redressa sur son lit. A côté de lui, ses congénères de septième année ronflaient ostensiblement. Il se prit la tête entre les mains. Un mauvais rêve ? Une bonne raison l'avait réveillée, et pourtant il n'arrivait pas à deviner ce que c'était. Il descendit de son lit, et fut immédiatement prit d'un large frisson, des pieds à la tête. Il attrapa promptement un jean et une chemise qu'il enfila en vitesse, tremblant de froid. Les braises sensées réchauffer la pièce mourraient dans l'âtre, seules et pitoyable. Comme lui. Il secoua la tête pour se réveiller un peu. Il ne pouvait pas rester ici, sinon il n'aurait qu'à se retourner dans son lit sans trouver le sommeil. Il n'avait ni envie de se rendormir, ni envie de perdre son temps. Il bailla néanmoins en enfilant une paire de chaussettes, puis ses chaussures. Il s'étira et fourra sa baguette dans la poche arrière de son jean, machinalement. Le jeune homme fit la moue et la mit plutôt dans sa manche, comme d'habitude. Rapport à une vieille superstition sur un gars qui aurait perdu sa fesse gauche comme ça... Longue de vingt-sept centimètres et demie, en bois d'ébène, la baguette de Nehan renfermait un ventricule de dragon rouge, d'origine chinoise, un Boutefeu. Le sorcier avait toute confiance en elle et elle lui avait toujours servit, même dans les pires situations de cours. Il s'étira, fatigué, mais pas somnolent. Sur la pointe des pieds, il sortit, et referma doucement la porte derrière lui.

    Nehan descendit les escaliers du dortoir et arriva dans la salle commune. Là, Gemma dormait sur son cours de métamorphose. Le jeune homme eut un sourire amusé, et lui remit une mèche de cheveux derrière l'oreille. Il attrapa une couverture et couvrit la jeune femme pour qu'elle n'aie pas froid. Elle eut un mouvement dans son sommeil, marmonnant quelque chose dans son sommeil. Elle fit tomber une pochette au sol, titrée "lettres de Sycée". Nehan fronça les sourcils et se pencha pour la ramasser. Il n'avait pas du tout l'intention de n'en lire ne serait-ce qu'une ligne de cette correspondance qui ne le regardait pas, mais en ouvrant le dossier pour regarder le nombre de feuilles qu'il comptait, il tomba sur cette enveloppe, dont seuls les mots inscrits suffirent pour susciter son intérêt : "première lettre / pour Nehan". A sa connaissance, il est le seul de toute l'école à porter ce prénom. L'intéressé plissa les yeux et vérifia que Gemma était bien endormie pour s'approcher de la cheminée et lire cette lettre qui lui était initialement destinée.



    Citation :
      Nehan,


      Je sais que tu dois te demander qui je suis.

      Il ne doit pas y avoir beaucoup de filles dans cette école qui n'ont pas la force de te parler en face. Hélas, je fait partie de la seconde catégorie, qui ne pourrait jamais te faire part de mes sentiments si je ne te les écrivais pas. Oui, car je parle ici de sentiment, et pas n'importe lequel. Quoi qu'il en soit, il vaut mieux t'expliquer un peu le tout, peut-être me reconnaîtras-tu.

      Depuis notre première année, nous avons des cours ensemble, nous nous voyons au moins 4 à 5 fois par semaine, si ce n'est pas plus. Même si l'on se côtoie autant, nous ne nous sommes jamais vraiment parlé. On dirait que je suis invisible à tes yeux, et je ne fais d'ailleurs rien pour le changer. Nous avons travaillé une seule fois ensemble, en deuxième année, et c'est vraiment à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser à toi.

      Je t'ai déjà vu plusieurs fois avec des filles, avec des relations plus ou moins longues, et je me disais que je devais peut-être tenter ma chance. Ma timidité maladive n'a pas su cette fois-ci me retenir de t'écrire enfin cette missive. Tu dois maintenant comprendre quel genre de sentiments j'éprouve à ton égard.Contrairement à ce que tu pourrais penser, je ne suis pas ce genre de fille qui tombe totalement amoureuse sans connaître plus en profondeur son partenaire. Je sais juste que tu es mon homme parfait, depuis toutes ces années à te regarder. Je me demande seulement si je pourrai devenir un jour ta princesse.



    Sycée Hope.



    La signature, enchantée, n'apparut que lorsqu'il arriva à la fin de la lettre. Les lèvres entrouvertes, le Gryffondor était plus que surprit. Alors comme ça, la meilleure amie d'Ethan était amoureuse de lui ? Le jeune homme laissa s'échapper la lettre qui tomba au sol. Elle datait de plus de deux ans... Plus de deux ans ! Comment avait-il pu passer à côté de ça, comment avait-elle pu faire pour ne rien lui dire en deux longues années ? Nehan leva les yeux au ciel et les ferma. Bon sang. Pendant tout ce temps, elle avait du croire qu'il avait reçu la lettre et l'avait ignorée. Ce qui n'aurait jamais été le cas, s'il avait été au courant. A l'époque, il la trouvait déjà mignonne, et n'avait même pas osé aller lui en parler. Et cette lettre, si seulement il l'avait eue avant ! Ca aurait probablement changé tant de choses... Il se passa la main dans les cheveux et soupira, rouvrant les yeux sur cette lettre gisant pitoyablement au sol. Bordel, il se sentait mal. Tout lui tombait sur la gueule très vite... Trop. Bliss, leur désespérante dernière entrevue... Et maintenant, Sycée. Sycée N. Hope, une serdaigle d'un an de moins que lui, une jeune femme magnifique, à la conversation intéressante et plus intelligente que la moitié des nanas qu'il fréquentait, réunies. Le Poursuiveur fétiche de Gryffondor faillit rager, mais il se souvint que Gemma dormait juste à côté. Et si ? Et si c'était la jeune attrapeuse qui avait intercepté cette correspondance fortuite ? Nehan esquissa un geste pour la réveiller, puis se ravisa. Ce n'était pas le plus important pour le moment. Le jeune homme se mit à bouillir sur place. Il aurait voulu se ruer vers la salle commune des Serdaigles pour lui en parler, mais ça aurait servit à quoi ? Après tout, cela changerait-il quelque chose ? Le Gryffondor ne pouvait pas demeurer là comme un abrutit. Il fallait qu'il bouge, qu'il prenne l'air. Partagé entre la fureur et la déception, Nehan poussa le portrait de la Grosse Dame et descendit les escaliers, trépidant de colère d'avoir raté pareille occasion.

    Nehan se retrouva rapidement dehors, dans la fraîcheur de la nuit. Les ténèbres enveloppaient la forêt et le lac. Le parc, tout aussi sombre, semblait désespéremment sombre. Le jeune homme soupira, et enfouit les mains dans ses poches. Il faisait presque trop froid, mais il bouillait tellement que cela lui faisait du bien. Le Gryffondor sautillait sur place, sans savoir que faire, fou d'impatience, et encore plus énervé de ne rien pouvoir faire. Il était à la torture, maintenant qu'il avait lue cette lettre. Il aurait préféré ne jamais lire ces lignes. Parce que, si ça se trouvait, les mots qui y étaient couchés n'étaient plus d'actualité, et ne sont plus du tout véridiques. Il était fort probable qu'elle n'éprouve plus aucun de ces sentiments. Et même si c'était encore le cas, qu'est-ce que cela changerait ? Il ne pouvait pas aller lui en parler à moins de passer pour un sale con. Il avait attendu deux ans pour aller la voir et lui parler, c'était stupide de n'arriver que maintenant... Nehan se mit à hurler, fou de rage, torturé par ses propres réflexions.

    Depuis qu'il était arrivé dans le parc du château, il n'avait cessé de déambuler comme un ivrogne, harassé et pitoyable. Sans savoir où il allait, sans connaître une destination précise. Il s'en voulait, ne reconnaissait rien de ce qu'il était. Nehan finit alors par tomber à genoux près du lac, sous un arbre. Il était crevé, ne tenait même plus sur ses jambes. Il se prit la tête entre les mains, trembla quelques instants, et se redressa d'un seul coup en arrière pour pousser un hurlement digne d'un Corhs, digne du Lion Blanc qui ornait leur blason. Il était tout seul.
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MessageSujet: Re: C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée]   C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée] EmptyDim 8 Nov - 21:24


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Help, I’m alive .


      ELLE ▬ Bonne nuit les filles, bonne nuit, V!


      LES AUTRES (en cœur) ▬ Bonne nuit Sissi!


    La serdaigle décida de rester un moment assise dans son lit, préférant regarder d’abord ses amies s’activer dans le pays des rêves. Merlin qu’elle aimait cette maison et les gens qui en faisaient partis. Malgré la différence de caractère de certains, ils finissaient toujours par s’accorder sur une même note, renforçant leur identité à la maison des bleu & bronze. Étant donné leur amour envers les cours et tout ce qui attrayait à l’étude, ils savaient trouver un moment pour s’amuser, et un autre pour arriver à travailler dans un silence le plus total dans la salle commune. Les amies qui siégeaient dans son dortoir étaient les plus importantes de toutes, car elle savait qu’elle pouvait leur faire entièrement confiance. Victorine la première. Elle pouvait facilement remarquer qu’elles s’en allaient toutes vers le sommeil puisqu’elles n’esquissaient plus aucun geste. Maternelle comme elle pouvait l’être, elle veillait souvent à activer se petit rituel avant de s’endormir elle-même; s’assurer que tout le monde allait bien. La brune se coucha et prenant bien soin de ramener la tonne de couverture qui était au bout de son lit, malgré la chaleur qui régnait encore selon la saison. Les paupières déjà lourdes, elle ne fit pas la seule à commencer à sombrer dans des doux abysses. Sycée n’avait jamais eut de difficultés à s’endormir, c’était plutôt les rêves et les cauchemars qui pouvaient la titiller. En un dernier souffle, elle s’endormit complètement, passant dans l’autre monde.


    *******
    Cette plage.
    Elle pourrait la reconnaître d’entre toutes.
    Son cœur se mit à battre à toute allure alors qu’elle savait déjà ce qui allait se passer. C’était définitivement comme revivre une mort soudaine à chaque fois. C’était plutôt paradoxale quand on pouvait y penser, il y avait certainement une partie d’elle-même qu’elle égarait à chaque fois qu’elle faisait se rêve. Elle s’enfonçait le couteau dans la plaie. Pourtant, elle ne pouvait rien y faire, elle savait que le rêve se passait toujours de la même façon. Il n’y avait donc aucune façon de changer ne serait-ce qu’une partie de celui-ci. Tout commençait par ceci; la plage. Elle se tenait droit devant elle dans une nuit incroyablement obscure. Il ne pleuvait pas, il ne faisait ni chaud ni froid, en fait il ne ventait même pas. C’était comme un monde totalement parallèle, un monde qui étaient créée pour faire souffrir encore et encore la sorcière. Et comme à toutes les fois, elle entendait des bruits derrière elle. Elle se tournait pour avaler sa salive avec difficulté lorsqu’elle croisait Son regard. Avec le temps, ses prunelles avaient perdues toutes leur couleur originelle pour devenir entièrement noir, comme l’iris de ses yeux, renforçant le trou qu’il y avait chez lui. Il la serrait dans ses bras, lui disait combien il l’aimait, avec cette senteur incollable d’alcool l’enveloppant tout entier. Encore cette nuit, elle espérait que ce qu’il lui disait était réellement sincère et que le cauchemar pourrait terminer comme un rêve au moins une fois. À chaque fois elle se faisait avoir, amèrement. Il commençait ses caresses plus insistantes, il la plaquait au sol et tout le monde savait la suite de l’histoire. Enfin, la brune finissait toujours par lui servir son cri de mort, celui qui l’achevait. Celui qui la sauvait, elle. Son souffle redevenait de plus en plus normal tandis qu’elle attendait la venue des secours. Pourtant, pourtant, il y avait quelque chose d’étrange. Plus loin, sur la plage une étrange lueur qui semblait l’appeler, lui demander de venir à ses côtés pour danser avec elle. C’était peut-être enfin ça, la chose qui manquait à son rêve pour qu’il ne vienne plus la hanter. Machinalement, elle se leva sur ses pieds et marcha en direction de la lueur. Plus elle approchait, plus elle éloignait. Acharnée comme elle l’était, la serdaigle se mit à courir comme une folle, voulant à tout prix. Lorsqu’elle fut à une dizaine de mètre seulement de celle-ci, elle bifurqua vers la gauche pour aller un peu plus loin dans les vagues. Son regard resta un moment prostré sur la lumière, tandis qu’elle se demandait si elle devait vraiment la suivre. Qu’avait-elle à perdre de toute façon? Rien mis à part qu’elle finirait de toute façon par se réveiller dans quelques instants lorsqu’elle rejoindrait la lumière. Elle entra doucement dans l’eau, sentant la fraîche monter sur son corps à mesure qu’elle avançait dans les eaux. Sycée arriva enfin à un mètre de la lumière, à l’endroit où elle devait se mettre à nager. Hélas, plus elle essayait de balayer ses bras, plus elle s’enfonçait dans l’eau. Elle allait se noyer, mais elle allait se réveiller dans on lit à l’abri de tout. Elle s’évertua un moment, tandis qu’un long cri déchira l’air de son propre cauchemar.

    *******

    La serdaigle ne comprenait rien. Aussitôt rejoignit-elle le monde ordinaire qu’elle commençait à sombrer. Elle était dans l’eau. Elle n’était pas dans son lit. Il ne lui en fallut pas plus pour qu’elle se mette à nager correctement et se ramasser doucement vers la rive. La bleu et bronze toussota un moment, tandis qu’elle reprenait doucement les esprits. La pauvre était en face du lac de Poudlard. Ce genre de chose ne lui était jamais arrivé, de faire du somnambulisme en fait. Si ça n’avait pas été de ce cri, elle se serait probablement noyée dans les eaux. Ça aurait prit un bon nombre d’heure avant que les gens ne la retrouvent au fond du lac. D’ailleurs, était-ce seulement dans son rêve que le cri avait résonné? Machinalement, elle tourna la tête pour regarder aux alentours et son regard se fixa vers une silhouette. Lui. Était-ce vraiment lui qui venait de la sauver? Qui venait de crier de la sorte? Tout à coup, les battements de son cœur redoublèrent d’efforts, et s’il était blesser? Et s’il était en train de souffrir? Avec toutes les forces qu’il lui restait, la bleu et bronze se mit à courir dans sa direction, pour essayer de lui apporter toute l’aide qu’elle pourrait. Se jetant littéralement à ses genoux, des larmes commençaient déjà à couler sur ses joues alors qu’elle s’imaginait le pire.

      ELLE ▬ Nehan! Nehan! Est-ce que ça va?!


    Il ne lui fallait pas plus de chose pour lui faire oublier dans quelle situation elle était. Toute trempe, pleurant et en train de grelotter comme jamais. Mais surtout, surtout le plus important elle n’était vêtue que de ses sous-vêtements bleu ciel, ceux avec lequel elle s’était endormie. Chapeau ma belle, chapeau. Croyait-elle sincèrement qu’elle ne ferait pas une mauvaise impression? Ce qui était le plus étrange quand on y repensait c’était qu’elle avait vraisemblablement descendu toutes les étages qui la séparait du parc en petite tenue sans que personne ne l’intercepte. Elle devait dormir sacrément dure en tout cas. Pour l’instant, une telle chose ne lui importait peu. Elle voulait simplement savoir ce qui arrivait à son homme des rêves, celui qu’elle avait toujours secrètement observé. Du moins, secrètement jusqu’à ce qu’il ne trouve la lettre. Sycée elle-même ne se rappelait plus de cette dernière puisqu’elle était perdue entre ses missives avec Gem’s. Du moins, elle ne s’en rappellerait plus jusqu’à lorsque le rouge et or décidera de lui en faire part. Après, espérons-nous qu’il aille signifier à Sissi qu’il n’était pas en train de mourir.
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MessageSujet: Re: C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée]   C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée] EmptyMar 10 Nov - 21:54





    Le hurlement qu'il avait poussé, de colère, court mais puissant, exprimait la rage et même la déception qu'il ressentait. Il était là, pitoyablement, recroquevillé sur lui-même, et se rendit compte qu'il serrait toujours la lettre de Sycée dans son poing. Le papier, froissé, souffrait autant que les jointures de la main de Nehan, blanchies par la pression. Oui, il était énervé. Il y avait de quoi. Non pas qu'il fut passionnément amoureux de la jeune femme, ou quoi que ce soit du même style, mais cette lettre aurait pu changer beaucoup de choses. Elle aurait pu modifier ce qui s'était passé, pour un peu que Gemma ait eût l'honnêteté de la lui donner. Après tout, ces lignes lui étaient destinées, à l'origine. Et il lui en voulait pour ça. Mais ce n'était pas le moment, ils auraient quelque discussion plus tard. Pour l'heure, il était là, comme un abrutit, tout con qu'il était, recroquevillé sur lui-même dans le parc. Il se redressa, et s'assit tranquillement pour se calmer après avoir donné une coup de poing rageur dans l'arbre. Ses phalanges se mirent à lui faire mal, mais il s'en fichait éperdument. Le Gryffondor se calma peu à peu les nerfs et soupira ostensiblement. Il remonta la fermeture éclair de son blouson et rangea la lettre dans sa poche. Et maintenant ? Sycée était une très belle femme. Elle était intelligente, et plutôt gentille pour ce qu'il savait d'elle. C'était improbable qu'elle ait pu écrire ces mots, pas à lui, pas comme ça. Et pourtant... Alors comme ça, elle avait été amoureuse de lui, et il n'avait rien vu. Et Ethan, le savait-il, lui ? Était-il au courant ? Nehan fronça les sourcils. Oui, probablement, et bien sûr il ne lui en avait rien dit. L'enfoiré. Le jeune homme se sentait s'énerver à nouveau. A quoi servait-il d'avoir un meilleur ami qui ne lui disait pas ce genre de trucs, parmi les plus importants qu'il y ait à se dire. Merde, quand il s'agissait de nanas, ça passait avant tout ! Qu'avait-il dit lorsque Ethan avait essayé de sortir avec Seyra ? Oui, bon, mauvais exemple. Quoiqu'il en soit, maintenant, le Gryffondor était comme un con à ruminer la bêtise et c'est là qu'il entendit quelque chose tomber dans l'eau.

    Il tourna la tête, plissant les yeux pour mieux voir dans l'obscurité. Il n'était pas sûr de ce qu'il voyait , était-ce le calmar géant qui avait attrapé un truc à manger ? Non. Ca bougeait. Tandis que ses yeux s'habituaient au noir, il remarqua une silhouette humaine. Une silhouette féminine qui plus est. Nehan la vit marcher vers lui et, immédiatement, se mit à prier. Il souhaitait que ce ne soit pas une personne qu'il connaisse, et encore moins une personne de sa maison. Mais pire encore, il ne manquerait plus que cette fille qui s'amusait à se baigner dans l'eau à cette heure ci - mais d'ailleurs, quelle heure était-il ? - soit une des filles qu'il côtoyait ces temps ci. Pire, si c'était une de ses ex... Non. C'était pire. Le clair de lune illumina pendant quelques instants fugaces le visage de celle qui courait vers lui, et il sentit son estomac se nouer. Il avait l'impression que le sort s'acharnait. Que tout venait directement. Où avait il foiré ? Qu'est-ce qui s'était passé pour que tout ça arrive ? Nehan se prit la tête entre les mains pour espérer que tout s'arrête. Il rêvait presque de se réveiller enfin dans son lit, que tout soit fini. Comme si rien ne s'était passé. Mais ce n'était pas possible, ce n'était pas le cas et ça marchait pas comme ça. Sycée arrivait, maintenant, près de lui, et la voilà qui s'agenouillait en lui demandant si ça allait. Il fronça les sourcils à nouveau, presque sans comprendre. Elle se baignait dans l'eau à une heure pas possible et c'était lui qui avait besoin d'aide ? S'il avait fait gaffe il serait allé la chercher dans l'eau, mais il n'avait même pas fait attention. Et là, il se posait de sérieuses questions. C'était quoi ce bordel ? Pourquoi elle était là ? Comment ça se faisait ?

    Il releva lentement la tête et la tourna en direction de la serdaigle. Immédiatement, il ouvrit les yeux et la bouche, puis détourna immédiatement le regard. En fait, il se rendit compte qu'elle était non seulement en sous-vêtements, tout à fait agréable au regard, certes, mais surtout qu'étant trempée de sa baignade dans le lac, son corps apparaissait par transparence sous ce tissus humide et laissait apercevoir la beauté de formes superbes. Pendant un long instant, il essaya de ne pas la regarder. C'est vrai que c'était embarrassant, après tout. Il fallait bien qu'il dise quelque chose, sauf qu'il se sentait presque ridicule. Il réfléchit rapidement, et une solution s'imposa à lui pour la totalité de la situation. Il se redressa, la regarda quelques instants dans les yeux, puis ôta sa veste pour lui passer autour des épaules. Il faisait frais, et c'était un coup pour elle à choper la crève.

    "Tiens, mets ça, tu vas attraper froid. Ce serait con. Tiens, attends," déclara-t-il d'un ton qu'il voulait égal.

    Il ferma la fermeture éclair sur la vue splendide qu'elle lui offrait, presque à contrecoeur, intérieurement. Il se leva, puis se mit derrière elle, et lui frictionna les bras et les épaules pour la réchauffer, vigoureusement. Le jeune homme se mit à genoux, et posa sa bouche sur le dos de Sycée. C'était un vieux truc que lui avait apprit sa mère, qu'elle lui faisait à lui, sa soeur et ses cousins quand ils étaient trempés et qu'ils avaient froid : il suffisait de souffler l'air chaud que l'on expulsait des poumons pour réchauffer la personne, et le contact de la bouche soufflant une douce chaleur permettait de réduire les tremblements et l'impression de se geler sur place. Il espérait presque que cela marcherait sur elle. Ce n'était que pour prendre soin d'une personne - et même pas d'une fille - qui avait froid. Non, ça n'avait rien à voir avec le fait que cette femme était canon, qu'elle était trempée et en sous vêtements devant lui. Ni même avec le fait que ce soit une femme d'ailleurs. Il était juste un peu déboussolé, mais c'était une manière de ne pas affronter son regard interrogateur. Et d'ailleurs de ne pas la regarder ; car il savait qu'outre le fait que cette nudité l'obnubilait, il y avait cette lettre. Elle ne savait probablement pas qu'il l'avait lue, même si elle lui était destinée, car il ne l'avait jamais reçue. Un coup du destin ? Nehan s'évertuait alors bêtement à faire aller mieux la Serdaigle, quand, par un geste hasardeux et involontaire, il fit tomber la lettre de la poche du blouson... 'Et merde' fut sa seule pensée avant de la voir s'en emparer.






[Navré, c'est nul, et en plus je "joue un peu à ta place" sur la dernière phrase, mais je voyais pas comment faire autrement...]
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MessageSujet: Re: C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée]   C'était un soir où la lune était belle... [Pv Sycée] EmptyMer 11 Nov - 5:52

    Sycée croyait toujours qu’elle avait une poisse qui la suivait peu importe où elle allait. Toujours à affronter les situations les plus tordues qu’elle pouvait avoir, sans avoir vraiment la possibilité de s’en sortir comme elle voudrait. D’ailleurs si la poisse n’était pas totalement au volant de sa vie, pourquoi est-ce qu’elle devait toujours rencontrer les personnes qui la terrifiaient le plus ? Ce genre de choses arrivait au moins une fois par jour, ci ce n’est pas plus. En cette nuit d’automne, on pourrait désormais croire que les choses avaient changés, que la chance avait décidé de reprendre la place dans la vie de la bleue et bronze. Si la poisse avait décidée que s’en était fini d’elle, la pauvre serdaigle serait noyée au fond des eaux du lac et personne, ou presque, n’aurait parlé d’elle après ça mort. Certes, ses amis sans aucun doute, mais tout le monde aurait vite oublié la petite première de classe très timide. Quoi qu’il ne soit, le cri qui avait été lancé et entendu jusque dans le cauchemar de Sycée n’avait aucunement été là pour rien. Comme si elle avait été destinée à être sauvée une fois pour toute. Il était clair que le cri appartenait à une espèce de sauveur qui devait être au courant de sa mission. Car sincèrement, si ce cri n’avait pas été là, s’en aurait été finit, et dites moi les chances qu’il y avait pour que quelqu’un cri comme ça, tout bonnement dans le parc tandis qu’une fille était dans les eaux noirs du lac? Ce n’était pas une coïncidence, c’était le destin, cette force magique qui finissait par unir tous les sorciers avec un lien immuable. Son cauchemar n’avait jamais été aussi différent qu’en cette soirée. Cette lueur qui avait dût l’amener de son lit du haut de la tour des Serdaigle jusqu’à ce lac qui voulait l’engouffrer. Sycée croyait dur comme fer que ça devait bien être la dernière fois qu’elle faisait ce rêve, autant qu’elle devait absolument remercier la personne qui l’avait éveillé à temps. L’eau était plutôt froide, voir gelée à comparé à celle qui était dans son cauchemar et elle commença aussitôt à regarder autour d’elle pour trouver qui l’avait aidé. Il ne faut pas être idiot pour comprendre que son cœur s’arrêta un moment qui sembla interminable lorsqu’elle aperçut l’identité de son sauveur. Madame la chance avait elle était là juste pour elle cette nuit? Sycée était-elle sensée venir en aide à son prince charmant? Un cri comme ça pouvait être signe de bien des choses, plus affreuses les unes que les autres et il ne lui en fallait pas beaucoup pour que la belle se les imagine.

    Ses pieds, aussi maladroits soient-ils, arrivaient à courir plus vite que jamais vers la personne envers qui elle avait des sentiments depuis tant d’années. C’était comme la course ultime vers son destin, toujours en ne remarquant aucunement à quel point elle était dans un état lamentable, elle avait demandé avec un ton plutôt hystérique si Nehan allait bien. Lorsqu’elle croisa enfin son regard, sa surprise lui cloua les idées un moment, alors qu’elle le regardait tourner la tête pour on ne sait quelle raison. Sycée hoqueta de douleur, avait-il crié au départ lorsqu’il l’avait vu? La façon qu’il avait eut d’éviter son regard était-elle qu’il ne semblait pas du tout avoir envie de la voir. Sans le vouloir, ses larmes s’arrêtèrent de se rependre sur ses joues lorsqu’elle comprit dans quel foutoir elle s’était mise. C’était décidément encore la poisse qui se jouait d’elle. La bleu et bronze baissa les yeux vers le sol aussitôt et soupira. Était-elle damnée à se foutre l’humiliation de sa vie devant tous les mecs qu’elle croisait? Nehan le pire? Car sincèrement, ce garçon était bien le dernier qui pouvait l’atteindre autant avec si peu de choses. Son Nehan à elle était toujours aussi haut sur son pied-d’estale sans qu’elle ne puisse l’atteindre. Encore une fois, un tel regard lui montrait à quel point ils ne seraient jamais liés comme elle le voulait. La voix de son prince s’éleva alors dans la nuit, d’un ton qui impressionna la bleu et bronze qui regardait toujours ses genoux.

      LUI ▬ Tiens, mets ça, tu vas attraper froid. Ce serait con. Tiens, attends.


    Sans comprendre vraiment pourquoi, il était tellement gentil que s’en était cruel. La brune ferma les yeux un moment ne voulant pas paraître pour la pire des idiotes sur la terre. Il devait la prendre en pitié, je veux dire elle était toute trempe, et… Non. Ça ne pouvait pas être réel! Alors que les pensées de son prince prenaient forme dans sa tête, la serdaigle se rendit compte que son genou était nu, et plus elle remontait plus elle se rendit compte qu’elle était moindrement vêtue. Ses joues devinrent aussi rouge que le blason des gryffondors alors qu’elle faisait tout son possible pour ne pas s’enfoncer davantage. Pourtant, tout le monde savait que s’était foutue. Elle devait passer pour la pire des salopes, en sous-vêtements transparent en train de parler à Nehan. Oui, décidément, la poisse lui collait à la peau… Tiens. Justement, c’était quoi cette chaleur qui l’enveloppait tout à coup? Idiote. N’avait-elle pas comprit les mots que son rouge et or lui envoyait? Il l’enveloppait désormais de derrière, avec son blouson et la première de classe sentait la bouche du garçon de ses rêve dans son dos. Malgré cette nouvelle chaleur, elle frissonna pour une raison plus évidente que toute. Il s’occupait de la frotter doucement, tandis qu’elle se rendait compte qu’elle était effectivement plutôt gelé. Toujours à fixer le sol, Sissi observa tout à coup une boulette de papier froisser. Sans s’en rendre compte, elle s’en empara tout doucement, comme si ce papier lui criait de le lire. Il ne lui fallut qu’un rapide coup d’œil pour comprendre ce qu’il s’agissait. Sa main se colla directement à son corps mouillé, voulant le cacher de la personne qui se trouvait derrière elle. Il ne pouvait l’avoir lu… Cette missive était perdue depuis deux années, enfin, elle était dans les mains de sa confidente par écrit, G. Tout ça était plutôt futile. Cette lettre ne pouvait pas être atterrie à ses pieds par enchantement. Il l’avait trouvé, il l’avait lu, elle était finie. S’il y avait une chose qu’elle détestait le plus sur cette terre, c’était bien la pitié. Son intelligence pouvait dépasser sa naïveté, et même si elle espérait qu’il agissait par pure envie, elle savait qu’il avait pitié d’elle. Pitié de cette pauvre fille qui n’avait jamais eut la force de lui montrer directement cette lettre d’amour. Utilisant toutes les forces qui lui restait, elle se leva sans plus attendre, faisant tombé le blouson de son prince et se força enfin à lui faire face.

      ELLE ▬ Je t’en prie, arrête. C’est probablement la seule chose que je vais te demander.


    La serdaigle se détourna vivement et s’éloigna vers le château, du moins si sa pensée le voulait tant, ce n’était pas la même chose que son corps. Ses forces la lâcha et elle atterrie lourdement au sol. La poisse décidait vraiment de l’achever. La serdaigle tourna la tête vers son lion d’or et sa vue recommença à se brouiller par les larmes. Il était tellement parfait, beau, attentionné, fort… Enfin, tout quoi. Elle jura dans sa tête tout en se mordant violement la lèvre inférieure. Pour une fois dans sa vie, elle ne se cacherait plus derrière sa peur envers les hommes. Après tout, Nehan l’avait tout de même sauvé de la noyade.

      ELLE ▬ J’aimerais tellement retourner dans le passé. J’aimerais tellement te donner cette lettre deux ans auparavant. Ça aurait pût changer quelque chose. Après ça… Je… Je m’excuse que tu ailles trouver cette lettre Nehan. Je te comprends tu sais, ça m’aurait ébranlé de recevoir une telle missive. Par contre… Sache une seule chose, et je ne le répéterai probablement pas, tu seras toujours mon prince charmant, peu importe ce que tu feras maintenant ou jamais.





[C'est jamais nul avec toi. (aa) J'ai essayé de faire passé pleins de trucs différents dans ma réponse, j'espère que tu apprécieras. =) ]
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