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 Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax.

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Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. Vide
MessageSujet: Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax.   Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. EmptyMer 28 Oct - 21:25

Drôle de réveil .


    Le sommeil. C’est comme un remède à tous les maux, comme s’il arrivait à effacer toutes les craintes et les émotions négatives en nous envoyant des images de moutons roses qui courent dans des prés tout fait de bonbons. Les rêves de la miss étaient la plupart du temps assez paisibles, dans l’espoir qu’elle se sente un peu mieux dans sa peau. Son cerveau essayait du mieux qu’il le pouvait de donner un repos à peu près convenable à la blonde qui n’avait rien demandé de mieux. Elle adorait dormir pour arrêter de penser toujours aux regards des autres, seulement pour être couper du reste de la populace. Comme lorsqu’elle faisait son yoga qu’elle se bornait à appelé « magique » grâce aux talents et à la baguette qu’elle utilisait. Par contre, il va sans dire que son cerveau faisait parfois tout ce qu’il voulait en matière de cauchemars. Quoi de plus amusant que de s’endormir pour oublier alors qu’on revit la même scène parmi les songes? Dans ces temps-là, la blonde espérait simplement qu’elle ne se rappellerait pas de son rêve en se réveillant comme ça arrivait si souvent. Il fallait juste qu’elle ne soit pas réveillée en sursaut en plein rêve, comme avec son cadran par exemple, ou bien…. Ou bien tout autre situation, du genre de celle-ci.

    Sortant tout bonnement de son rêve, ou plutôt de son cauchemar qui lui donnait tout à fait l’envie d’aller se cacher dans un placard, elle sentait vaguement de la chaleur et de la pression sur les deux côtés de son corps. Bon. Il fallait désormais essayer de recoller un peu les morceaux pour savoir dans quelle galère elle s’était mise. Hier soir, elle devait s’être couchée vers 3 heures du matin. Par contre, ce n’est pas du tout ce que vous pensez. November n’étais pas du genre à boire toutes la nuit avec ses amies et prendre on ne sait quelle drogues, au contraire, elle n’avait bu qu’une seule fois. Cette fameuse fois avait été en compagnie de son ex petit ami, devant un feu sur la plage de Miami. Elle n’avait prit que trois bières et elle ne l’avait décemment pas supporté. Elle s’était réveillée le lendemain matin 20 kilomètres lus loin de l’endroit où ils étaient, en compagnie de 5 garçons, dont son copain. Même si elle savait qu’elle n’avait pas couché avec eux, la situation avait assez dégénérer pour qu’elle comprendre que elle et l’alcool ça faisait deux. Bref, la brune n’avait pas été en mesure de mettre fin à la lecture de son livre, voulant continuer chapitre après chapitre tant le suspense la tuait. Ce n’est finalement que lorsqu’elle remarqua l’heure très tardive qu’elle se traîna tant bien que de mal dans son lit, pour une agréable nuit de sommeil. Donc, à moins qu’on l’aille forcer à boire en dormant, elle ne voyait pas comment elle avait fait pour se retrouver contre deux personnes. Parce qu’apparemment c’était ce qui arrivait, étant donné les deux bras qu’elle sentait autour de son ventre. Punaise. Elle fermait encore plus fort les yeux, de peur que les garçons qui étaient à ses côtés remarquent qu’elle n’était plus endormie. Sa respiration avait redoublée d’ardeur, suivant machinalement le rythme effréné de son cœur. Doucement, le plus tranquillement qu’elle le pouvait, elle ouvrit un œil, puis, sur la surprise, le second. Sans plus attendre, le rire de la bleu et bronze se fit entendre dans le dortoir des filles de 6ième années. Comment avait-elle crût que des garçons avaient pût s’infiltrer ici par mégarde?! C’était idiot, surtout lorsqu’on remarquait désormais qui étaient les deux personnes, collées contre elle. Le rire de la jeune femme réveilla ses deux amies de longue date, tandis qu’elles essayaient de ne pas rester dans un monde comatique. Apparemment, ses deux amies avaient fêté la nuit dernière, avec leur tête et leur haleine, il n’y avait vraiment aucun doute! Cette vue ne fit qu’activer davantage le rire de Sycée qui trouvait la situation plus qu’amusante. Grinchante au possible, ses deux amies lui fit une moue désolée mais toute retournée par les événements encore peu évident de la veille.

      ELLE « Hihihihi, les filles! Quelles têtes vous tirez bon sang! »

      Amie 1 et Amie 2 en cœur « La ferme, Sycée! »


    N’écoutant aucunement ses amies, la brune continua toujours de rire d’un ton plutôt fort. Une chance que le dortoir était déjà vidé sinon elle aurait pût réveiller toute la chambrée! Elle ne voulait même pas savoir pourquoi elles étaient venues la rejoindre dans son sommeil, évitant à tout point des commentaires déplacés et des histoires saugrenues de ses folles amies! Après un bon coup dans les côtes, de chaque côté, Sycée se résigna à se taire et à agir normalement. Elle les aimait beaucoup, surtout lorsqu’elles étaient aussi amusantes, d’ailleurs la blonde n’avait rien prévue aujourd’hui, alors une belle journée de minouchage et de remontage de moral en compagnie de ses amies serait parfait! Il était certain qu’elles auraient besoin d’un bon remontant étant donné leur complaintes continuelles au sujet de leur mal de tête atroce. Touts trois en pyjamas, la blonde fut la première sur pied et elle regarda avec un sourire maternel ses deux amies.

      ELLE « Bon, allez les filles! On prend notre douche et après, séance de magasinage pour se remonter le moral! »


    Après quelques plaintes des filles, la brune prit leur main et les força à les suivre jusque dans la salle de bain où elles entrèrent dans un cabinet chacun, afin de se sentir fraîche et réveillée pour le reste de la journée! Pour la part de la serdaigle, November utilisait un shampoing qui rendait ses cheveux soyeux, doux et brillant au soleil qui rendait toutes les filles jalouses. Une senteur équilibrée de noix de coco et de baies d’acaie se retrouvait alors sur tout son corps, tandis qu’elle s’en embaumait de partout. Elle n’avait jamais comprit l’utilité de s’acheter un savon alors que son shampoing pouvait faire tout le travail. Une fois bien lavée, les trois jeunes femmes se pouponnèrent devant leur reflet – ou plutôt, November les pomponna toutes – pour qu’elles puissent toutes s’en aller à pré-au-lard le plus rapidement possible. Se préparer soi-même avec ses longs cheveux est plutôt long, alors imaginez quand vous devez faire pareil pour deux autres têtes! Elle se contenta donc juste de les sécher à la brosse, laissant ses cheveux onduler quelque peu. Les deux autres filles finirent le tout en se maquillant tandis que November les regarda faire, n’aimant pas étaler des couches sur son visage au teint déjà parfait. Ses mêmes amies avaient même essayé de l’attaquer en dormant pour essayer de lui enlever ses soi-disant cils. Elles croyaient qu’elle en portait toujours des faux pour se les allonger alors qu’ils étaient parfaitement naturels. Enfin, elles s’habillèrent, la Serdaigle enfilant une belle camisole noire et des leggins de la même couleur.

    Plus pimpantes que jamais, les trois bleu et bronze descendirent tous les escaliers pour se rendre directement à la sortie, loin dans l’idée de la blonde de faire manger ses amies après une telle nuit. Elle n’aurait qu’à aller grignoter un muffin avec elles pour le déjeuner, enfin, dîné, étant donné qu’il était déjà 15h. Bras dessous dessus, elles parcoururent joyeusement les pas qui les séparaient des magasins, où elles pourraient décemment oublier tout ce qu’elles avaient fait la veille. Sycée suivait plutôt la mode, pour la simple et bonne raison qu’elle allait dans les boutiques à chaque saison pour renouveler sa garde-robe. Malgré ce que plusieurs pouvaient penser, les moyens de ses parents suffisaient amplement, mais la blonde préférait toujours garder de côté la majeure partie de leur argent de poche pour ses économies. Elle n’avait donc pas trop de vêtements, et puis de toutes façons ça n’aurait pas servit à grand-chose vu qu’elle avait son uniforme. Il ne leur fallut pas beaucoup de temps avant de s’engouffrer dans leur magasin de vêtements préférés, et Sycée préféra s’asseoir sur le banc pour regarder aller ses amies. Lorsqu’elles complétèrent enfin leurs achats, il devait être déjà plutôt tard. Un sourire aux lèvres les trois jolies demoiselles sortirent du magasin à la recherche d’une autre occupation immédiate. Totalement dans son monde de joie et de protection avec ces deux filles qu’elle aimait, elle baissa automatiquement sa garde, malgré la tonne de monde qu’il y avait dans le village. Ce fut plutôt court comme relâchement, car quelques secondes plus tard, un bruit de moteur la fit retourner vers un garçon qui était assis sur un scooter. Bien entendu, elle évita son regard et alors qu’elle commençait à se tourner pour l’éviter, il décida de lui adresser la parole.

      INCONNU « Hé, jolie demoiselle, ça te dit un petit tour de scooter ? »


    La brune recula sur la surprise. Zut! Plus elle essayait de ne pas regarder son visage, plus elle sentait qu’il la regardait. Elle se tourna vivement, la terreur empreinte sur son visage alors qu’un pur inconnu venait de lui adresser la parole. Elles… Où est-ce que ses amies étaient passées?! Son cœur fit un bond alors qu’elle se rendit compte qu’elles avaient dût arrêter quelques secondes plutôt dans un magasin quelconque. Elle se retourna rapidement, levant les mains dans les airs et en faisant de grands signes. Elle lui envoya un sourire désolé qui cachait une peur inconcevable et décida de bafouiller :

      ELLE « Non… Non merci, je peux très bien marcher. »


    Comme si elle avait décidé que la situation était close, elle se retourna à nouveau et partit dans la direction opposée de l’inconnu d’un pas décidé… La sorcière se dirigea rapidement vers une ruelle un peu plus loin, pour se cacher du jeune homme qui la regardait comme si elle était définitivement folle. Lorsqu’elle détourna le regard pour fixer le mur devant elle. Son cœur s’arrêta à nouveau. Comment la nature pouvait être contre elle à se point? Alors qu’elle venait d’échapper à un inconnu, elle se retrouvait face à face avec un homme connu certes, mais qui la terrifiait autant, sinon plus. Elle baissa aussitôt le regard vers le sol et se traina sur le mur vers la sortie, comme si elle ne l’avait pas vu…[

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R. Jax Boyde
BLOODPRINCEi can be your beautiful nightmare.
R. Jax Boyde

PARCHEMINS : 460
ADMISSION : 10/10/2009
AGE : 31
LOCALISATION : 34 (L)
PSEUDO : emiche.
CURRENT MOOD : JUBILANT :)


RAPPELTOUT
CARNET ADRESSES:
ANNEE: 6ème année
MAISON: serpentard

Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. Vide
MessageSujet: Re: Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax.   Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. EmptyVen 30 Oct - 23:28

    Un vieil air de jazz résonnait dans la pièce. Les volets étaient fermés, ils ne laissaient passer qu'un trait de lumière. La moquette qui recouvrait le sol avait été brulé a quelques endroits, et un cadavre de bouteille trônait, fier au milieu de tout le bazar. Les lits étaient défait et des piles de vêtement jonchaient le sol. Quelques livres traînait par ci par là, on pouvait parfois en distinguer les titres L'art de la magie noire volume 7, Comment transformer ses voisins moldus en créature...A part la musique, on entendait juste le sifflement des respirations, profondes, lentes, signe d'un sommeil de plomb. Assis sur le lit le plus proche de la fenêtre, un homme était assis. Il ne portait qu'un jean vestige d'une nuit agitait. Sur son torse nu se dessinait des motifs à l'encre noire formant d'étranges motifs. Le garçon avait une cigarette à la main qu'il laissait se consumer sans un geste. Il avait l'air amorphe, catatonique, ses yeux vides fixaient un point imaginaire. Ses cheveux mouillés goûtant sur sa nuque balayaient le sommet de ses sourcils. Le seul mouvement perceptible était le soulèvement régulier de son torse, qui prouvait qu'il était bel et bien vivant. Il semblait être resté des heures dans cette position, en témoignait le cendrier rempli de mégots qui reposait sur les couvertures tirées de son lit.
    Quand le morceau s'arrêta, il revint à la vie, s'étirant comme un chat, faisant craquer les jointures de ses doigts. Il écrasa sa cigarette entamée de moitié et se leva. Il se dirigea ensuite vers le lit le plus proche dans lequel dormait un autre jeune homme, la tête enfoncée dans son oreiller, encore prisonnier de ses songes. Il le fixa quelque seconde puis il s'assit sur le bord de son lit et tira les couvertures, dévoilant un dos musclé et une chevelure noire. Le corps frissonna sous l'abandon de chaleur, une main s'étira pour essayer de récupérer la couverture, en vain. Un soupir s'échappa de la bouche de l'endormi et il se tourna, les yeux encore bouffit du sommeil vers le trouble fête. Il l'interrogea du regard et l'homme lui montra le réveil posait sur la table de nuit qui indiquait qu'il était l'heure de se lever. Puis sans jeter un regard de plus à son acolyte somnolant, il se leva quand une voix rauque de n'avoir pas parlé depuis des heures l'interpella.

    « Tu viens juste de rentrer ? »
    « Oui, il y a à peine une heure. »
    « Où étais-tu cette fois ci ? »
    « Je ne pense pas que ça te regarde maman. »
    « T'abuse Jax »


    Le dit Jax se retourna vers la voix et lui lança son fameux sourire charmeur pour endormir sa méfiance. Gardant le même jean avec lequel il était rentré, il enfila une chemise à la va vite et d'un cout de baguette magique, dissimula ses tatouages -il n'avait pas le droit de les exposer, c'était la condition pour pouvoir les garder- puis sortit de la chambre laissant l'autre finir de se réveiller. Il traversa la salle commune et partit seul du château vers Pré-au-Lard, village pittoresque qui bordait Poudlard. Il n'avait pas le cœur à la compagnie, de vieux démon ayant ressurgit de son passé cette nuit là. La seule chose qu'il désirait pour le moment était un moment de tranquillité où il pourrait baisser sa garde, juste quelques secondes. Il marcha sa but pendant quelque minute, traversant les ruelles du village, ne prêtant pas attention aux bruits alentour. Il semblait étranger à la scène, ne participant pas à ce débordement de joie et d'euphorie des élèves bien comptant de pouvoir décompresser à faisant les magasins. Il regardait parfois d'un œil morne les vitrines et ne protestait même pas quand il se faisait bousculer par un naïf seconde année. Si quelqu'un de sa connaissance l'avait vu à ce moment là, il ne l'aurait pas reconnu. Où était passé le Jax qui gueulait dès que quelqu'un le frôlait, qui avait horreur qu'on le regarde droit dans les yeux...envolé. Il se dirigea vers une ruelle calme, à l'abri de la foule et de son regard scrutateur et s'adossa à un mur, fermant les yeux et relâchant son corps. Il passa une main paresseuse sur son visage dans l'espoir que sa mémoire lui laisse un peu de répit.
    En effet cela faisait plusieurs jours que les cauchemars avaient repris, redoublant d'intensité, comme pour le punir d'avoir voulu oublier ne serait ce qu'une seconde, pour avoir espéré ne pas avoir de passé le temps d'un jour, d'une nuit. Chaque nuit, des flashs lui revenait, son père, une bouteille ou une ceinture et toujours lui, faible, blessé et pleurant à s'en déchirer la voix. Il fronça les sourcils à la mention de ce souvenir. Qu'il était faible à cette époque là, docile. Il s'était juré un jour, que plus jamais personne n'aurait un tel ascendant sur lui, il avait faillit, et pour quoi ? Pour une femme, mais quelle femme. Elle était belle, belle et venimeuse. Elle lui avait retourné l'esprit, empoisonné la tête. Il s'était pris à aspirait à une vie meilleure. Et puis plus rien, du jour au lendemain, le rêve avait pris fin. Il savait bien qu'il n'avait pas le droit au bonheur, que cet artifice délectable lui serait toujours refusé. Plus il pensait être heureux, plus la désillusion était cruelle. Et celle là l'avait été plus que les autres. Il avait perdu plus que sa dignité, il avait perdu son cœur. Mangé par un serpent sans cœur qui s'était délecté du festin. Alors il avait fait le serment que plus jamais il ne s'offrirait comme ça, à personne. Et pour le moment il avait tenu bon, personne n'était parvenu à briser les murs qu'il s'était construit et ça n'allait pas arriver de si tôt, il l'espérait en tout cas. Alors il était devenu un vrai salop, un mec sans cœur. Il enchaînait les femmes tous les soirs. Pour lui elles avaient toutes le même visage, toutes le même corps, la même odeur. Il faisait ça presque mécaniquement, ça l'empêchait de penser. Il n'en tirait pas un plaisir particulier, juste une satisfaction personnelle et l'impression de sombrer de plus en plus vers la noirceur.
    Sa rêverie lui tira un frisson et sa mâchoire trembla, il serra les poings et son corps s'affaissa contre le mur, comme vidé de ses forces. Ça ne lui ressemblait pas de s'égarer comme ça. Il se perdait rarement dans ses pensées, préférant les reléguer loin dans son cerveau parce qu'elles le torturaient. Ce n'était pas la culpabilité de briser des cœurs, c'était juste le regret, le regret d'avoir perdu le sien. Il se décida à bouger un peu, ne voulant pas rentrer une nouvelle fois dans le tourbillons noir de ses souvenirs. Il allait partir de cette ruelle quand soudain quelqu'un passa devant lui. Une jeune fille qui ne lui était pas inconnue. Elle lui lança un regard effrayait puis baissa la tête sans doute dans l'espoir qu'il ne lui parle pas et qu'il fasse comme si elle n'était pas là. Mais comme on dit, l'espoir fait vivre. Jax détailla la fille, Sycée de son prénom, elle était menue et avait une apparence fragile. S'il la prenait dans ses bras, elle se briserait sans doute. Mais ce n'était pas ses affaires, il n'était pas là pour faire des sentiments mais pour admirer la beauté du spectacle le jour où son corps s'abandonnerait à ses mains. Mais depuis quelques temps il doutait que ce jour vienne, la jeune fille semblait le fuir plus qu'autre chose. C'est sûr qu'il n'était pas non plus un fin dragueur, il était plutôt du style direct : main au cul, paroles grivoise et œillades dégoulinantes de désir et de pulsions animales refoulées. Il se doutait bien que son attitude devait faire peur à la jeune fille mais il s'en amusait plus qu'autre chose. Plus il sentait l'effroi glacer chaque fibre de son joli petit corps, plus il jubilait, comme un chasseur devant sa proie.

    « Alors, on m'ignore ? Je te pensais plus poli que ça Sycée. Mais tu as l'air d'être pressé, qui fuis-tu ? Pas moi j'espère. »

    Il se plaça devant elle et la forçant à s'arrêter. Il chercha à capter son regard fuyant. Il avait susurré ces mots d'une voix qui se voulait de velour mais qui paraissait plutôt comme la voix rauque d'un homme plein de désirs malsains. Il sentait son cœur battre plus vite envoyer une bonne dose de sang dans ses muscles. Ça lui faisait toujours cet effet quand il avait ferré sa proie.

    « Pourquoi ne me dirais-tu pas ce qui te tracasse petite Sycée ? Autour d'un verre peut être ? »
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Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. Vide
MessageSujet: Re: Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax.   Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. EmptySam 31 Oct - 21:17

    Les journées se passent à peu près toujours de la même façon pour Sycée. Un réveil assez tôt puisqu’elle ne se couchait jamais trop tard, elle allait prendre une bonne douche brûlante pour se réveiller et se préparer. Elle allait tranquillement manger un bon petit-déjeuner dans la grande salle et revenait ensuite dans la salle commune pour aller parler un peu avec Victorine qui venait de se réveiller. La brune allait ensuite suivre ses cours à l’écoute des professeurs comme jamais. Et tout était plutôt morne comme ça, jusqu’au coucher le soir. Du moins, il y avait qu’une seule chose qui faisait augmenter son rythme cardiaque. C’était de côtoyer des hommes plus imposants que les autres à la journée longue. Tout ça finissait en fin de compte à lui faire une habitude peu agréable, mais une habitude pareille. Il y avait les journées qui étaient un peu plus chamboulées que les autres, lorsqu’elle n’arrivait pas à s’enfuir à toutes jambes depuis les garçons les plus récurrents, et les autres où ils la laissaient totalement vaquer à ses occupations, comme si elle n’était qu’un fantôme inintéressant. Sa terreur lui permettait de rester alerte, autant qu’il fallait rappeler qu’elle ne voulait même pas qu’elle aille mieux. Une torture à long terme, c’était probablement comme ça que sa psychologue appellerait ça, si elle savait que sa patiente n’étais pas en voie de guérison, au contraire même. Quoiqu’il en soit, il ne lui fallait pas beaucoup de choses pour que la brune aille la peur de sa vie. Elle était consciente que dans son cas, ça révélait plutôt d’une maladie, mais pour l’instant, elle ne voyait pas pourquoi elle devait changer, après tout, selon elle, elle n’était qu’un peu plus timide et associable qu’avant, puisqu’elle l’était déjà beaucoup. Les autres le voyait probablement de la même façon aussi, puisqu’ils ne s’étaient jamais vraiment occupé de la fragile et petite serdaigle qui avait d’excellente note mais une personnalité à l’apparence si terne.

    Par contre, il y avait toujours un groupe restreint d’hommes que Sycée faisait tout pour éviter comme la peste. Il y avait d’abord Knox, ce serpentard aux grands âmes qui faisait son possible pour envoyer des vannes sarcastiques à la pauvre Naïve serdaigle. Après tout, elle ne lui avait jamais rien fait, ne lui avait jamais mal répondu et n’avait jamais été méchante. Pourtant, selon lui, il devait avoir le droit de faire tout ce qu’il voulait avec elle. Déjà, Knox pouvait être décemment classé dans la catégorie des méchants, alors que ce n’était pas la même chose pour son ami; Jax. Certes, si Sycée essayait plus que jamais de l’éviter, ce dernier revenait toujours à la charge. Au moins, avec Knox, on savait qu’il ne voulait jamais la voir et qu’il ne se retournerait pas sur lui-même pour la retenir ne serait-ce que 10 secondes de plus. La brune ne pouvait décemment pas comprendre ce que lui voulait ce Jax. Elle avait tout bonnement vécu des tonnes d’années sans qu’il ne daigne vraiment se soucier d’elle. Pourtant, depuis environ un ou deux ans, il commença à s’intéresser à elle, en même temps que ses hormones de jeune homme devaient être décuplées, et en même temps que Sycée ait une peur plus que jamais prononcée des hommes. Il était comme un prédateur qui avait disposé d’un petit engin sur elle qui lui permettait de la retrouver peu importe où elle se trouvait, et qui prenait d’ailleurs un malin plaisir à se montrer quand il ne le fallait pas. Que pouvait-il avoir à lui tourner autour? Il pouvait avoir toutes les filles qu’il voulait. Enfin, presque, elle en connaissait au moins une autre comme elle qui ne coucherait jamais avec se serpent; sa meilleure amie V. C’était d’ailleurs un autre point à aborder, si ce mec lui tournait autour, il devait avoir le cerveau un peu déjanté parce que comment pouvait-il croire que Sycée s’intéresse à lui alors qu’il martyrisait ses deux meilleurs amis? Enfin, ce n’était qu’une autre raison qui prouvait que Jax avait un truc qui tournait pas rond dans sa tête.

    Bien entendu, il lui avait fallut une journée tranquille de fin de semaine pour se rendre compte que cette journée serait la pire de tout le début de l’année. D’abord, elle avait perdu ses amies parce qu’elle avait été distraite ne serait-ce qu’un instant. Elle avait été aux prises avec un inconnu qui voulait lui offrir un moyen de transport vers on ne sait-où, mais un endroit probablement peu salubre. Enfin, alors que la brune se croyait à l’abri de tout, elle se retrouva face à face avec le dénommé Jax, AKA le prédateur sexuel. Aussi courageuse que la brune l’était en présence des hommes, elle feignait l’ignorance, tout sauf lui montrer qu’elle l’avait vu. Telle une espion de la CIA, elle commença à se faufiler tout en rasant le mur vers la sortie. Trente centimètres, elle venait de parcourir trente centimètres! Sycée se mit tout à coup à jubiler, elle y était presque, elle allait s’en sortir! Hum. Non attendez un instant.

      LUI « Alors, on m'ignore ? Je te pensais plus poli que ça Sycée. Mais tu as l'air d'être pressé, qui fuis-tu ? Pas moi j'espère. »


    Et une troisième crise du cœur pour notre bleu et bronze, ding, ding, ding! Elle stoppa net son évasion et ferma les yeux d’un coup sec, comme si ce geste pourrait le faire disparaître, en vain. Mille et une pensées s’évadèrent de son esprit pour laisser part qu’à une seule; se calmer. C’était la meilleure chose à faire pour l’heure. Si sa voix était coupée, elle essayait néanmoins de répondre à ses questions dans sa tête, en attendant que sa respiration se ralentisse. D’abord, bien sûr qu’elle l’ignorait, mais ce n’était pas tout à fait pour les raisons dont le serpent avait en tête. Et puis le plus important était que la politesse pour Sycée était quelque chose de fondamentale, alors une telle parole suffisait à la rendre plus que dérangée par les paroles de l’homme. Ses valeurs se bousculaient dans son for intérieur sans qu’elle ne puisse mettre la main sur lequel importait le plus en cet instant : éviter les hommes ou prouver qu’elle était la parfaite petite bourgeoise qui rêvait d’être médicomage. Son corps devait vibrer tellement elle ne savait plus quelle option choisir. Pour l’heure, elle décida tout simplement qu’il était temps qu’elle affronte la réalité, aussi dure soit-elle. Ses paupières s’ouvrirent pour dévoiler un océan azur qui fixait la personne qui se trouvait devant elle. Elle cilla plusieurs fois, pour s’habituer à la clarté et au serpent. Si elle avait eut la chance de le voir de loin, elle ne pouvait pas dire qu’elle avait autant bien remarqué son visage qu’en cet instant. Diable aux cornes noires, semblait plutôt transformé en ange avec des idées peu saines. À part ses yeux, tout lui en semblait invitant & envoutant, tout semblait s’annoncer un paradis. Son regard, le coup de pinceau qui gâchait le tableau entier parvenait à lui donner cette impression de proie, de jeune fille fragile qu’elle était et qui devrait faire attention à ses arrières. Elle déglutit, préférant fixer ses joues que toutes autres parties de son corps. Muette comme une carpe, Jax reprit à nouveau la parole, avec beaucoup plus d’arrière-pensées que lors de la première fois.

      LUI « Pourquoi ne me dirais-tu pas ce qui te tracasse petite Sycée ? Autour d'un verre peut être ? »


    Il fallait qu’elle ouvre la bouche. Il le fallait sinon elle passerait encore pour la carpette de l’école. Celle sur qui on pouvait piétiner dessus sans qu’elle ne proteste. Si elle ne disait pas nom, il l’emmènerait avec lui. S ne pouvait le permettre, elle se força à regardé une fois de plus les yeux du serpent tout en fronçant les sourcils de contrariété. Enfin, elle pût retirer son regard de cette emprise pour qu’elle puisse arriver à enchaîner les mots correctement. Elle inspira le plus d’air qu’elle pût et se décida enfin à prendre la parole, pleine de bonnes intentions.

      ELLE « Je fuyais un garçon sur une vespa. Et puis je suis désolée, je ne t’avais pas vu Jax. La brune inspira à nouveau, plongea son regard dans celui du prédateur. « Je ne bois pas d’alcool. Et. Euh. Je ne crois pas qu’on devrait vraiment se parler.


    Hum? Dit plutôt que tu ne veux pas lui parler! Espérons qu’il ne comprendrait pas le sous-entendu, sous risque de se faire encore plus passer pour une cruche. Elle devait faire face à la réalité, que si elle ne voulait plus qu’il ne la dérange, qu’elle le lui fasse carrément comprendre. Mais attendez, n’était-ce pas ce qu’elle venait de faire? À fixer le regard du serpent comme ça, elle avait l’impression qu’elle pouvait tout à coup puiser toute sa contenance et la lui prendre. Et voyons voir comment notre serdaigle pourrait s’en sortir, une bonne fois pour toutes!
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Ahah, quand la poisse nous sourit. | PV. Jax. Vide
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