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 you should have never come. uc

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Auteur Message
Skye D. Harrington

Skye D. Harrington

PARCHEMINS : 2
ADMISSION : 05/12/2009


you should have never come. uc Vide
MessageSujet: you should have never come. uc   you should have never come. uc EmptyLun 7 Déc - 13:45

you should have never come. uc Skyepres

DECAY.

Je pense que le moment est venu de vous dire ce que j’ai appris, d’en tirer une conclusion, non ? Et bien ma conclusion c’est que la haine est une saloperie ! La vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine ! Ça n’en vaut pas la peine. Derek dit toujours que c’est bien de terminer un devoir par une citation, il dit que quelqu’un a déjà dû en faire une bonne, si on ne peut pas faire mieux, autant la lui emprunter carrément ! J’ai choisi celle-là et j’espère qu’elle vous plaira :

« Nous ne sommes pas ennemis, mais amis ! Nous ne devons pas être ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles raisonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous. »
american history x, danny vinyard.



      puisqu'il ne faut rien respecter, nous allons tout pourrir.



    « Il faut croire que c’est la fatalité, que c’était inéluctable, ou alors que je suis prédestinée, maudite, et j’en passe. La réalité est triste, me dégoûte. Je tremble de rage, je tremble comme une feuille. J’ai cette envie de destruction irrépressible, je veux m’autodétruire et exploser en millions de particules dans l’air. Ouais, ça me plairait, ça me ferait rire.


    Je prends tout trop à cœur, je réagis trop violemment, trop excessivement. Ce n’est pas la solution, mais je n’en ai pas honte. Je suis comme cela; puisque les mots ne servent au final à rien, je préfère la violence, le sang, les larmes. Bien plus expressifs. J’aime voir, observer tel un pervers la souffrance sur le visage d’autrui, ça me fait sourire. Je dois être bien cruelle de jouir de leur souffrance, mais je m’en fous. Je veux être libre, le plus libre possible, comme l’oiseau qui vole dans le ciel. Pas de contraintes, pas d’attaches. Mais il faut croire que ce serait trop facile. Je m’attache, je fais la gentille, la fille agréable et enjouée, et je me fais baiser. Trop bonne, trop conne.
    Je me croyais inhumaine, en dehors de tout, sans cœur, sans peur et sans reproches. Et d’apprendre que cette vérité est impossible, cela me fait sourire. Un sourire mêlé de larmes. Ouais, je pleure sur mon humanité que je croyais utopique, je pleure la dure réalité ; je ne suis qu’une conne, qu’une sombre conne. Un rebus, un détritus. Mais peu importe. Est-ce que cela à changer mon existence ? Non. La fatalité. Si je la rencontre un jour, je veux la brûler vive, la faire souffrir, lui exposer la perfidie, l’atroce réalité de mon âme souillée par sa faute.

    Il faut croire que j’étais prédestinée. Mon nom de famille pourrait se traduire par « déchéance ». J’incarne la déchéance de ce monde, et je ne peux que l’assumer. Je ne regrette rien, je ne rêve de rien. Les doux songes ne sont que cauchemars. J’allais oublier, il s’agit de la réalité. Cette réalité sale, froide, aseptisé où on ne cesse de reproduire les mêmes erreurs.
    Et Il faut croire aussi que je ne fais que pleurer ces temps-ci. Pour des foutaises. Je croyais que je n’y arriverai jamais, mes pleurs restaient bloqués dans ma trachée, formant une boule douloureuse. Et un jour, ce devait être la semaine dernière, la boule a littéralement implosé ; des larmes en ont jaillit. Pas de tristesse, mais d’apitoiement sur mon propre sort. Merde, suis-je tombée aussi bas ? Suis-je aussi pathétique ? Il faut croire.
    Je crois que mon récit s’arrête ici. La lâcheté me caractérise, et me retrouver face à mes problèmes écrits noir sur blanc me fait mal. La souffrance est perpétuelle, je ne y échappais. Alors feindre l’indifférence reste la meilleure des solutions pour ma part. J’aimerais atteindre le sommet de cette indifférence, que plus rien ne m’importe. Que les autres crèvent la bouche ouverte, que la révolte ne soit plus une solution évidente ; que ce monde soit aussi flou que dans mon sommeil, aussi insensé également. Je ne veux pas me réveiller, jamais. Mais il le faut bien ? Je suis trop lâche pour le plan B. Les études, les résultats, l’efficacité, la productivité, le stakhanovisme, je n’en ai rien à cirer. J’aimerais être le poids mort de cette société, un gouffre sans fond ou tout le monde se jetterait allègrement. Mais soyons lucide. Cette lucidité m’aveugle, me fait mal. Je donnerais tout contre une souffrance amoindrie. Mais il n’y a rien. Les drogues ne sont qu’un répit de quelques minutes, les médicaments ne font que m’abrutir.

    L’unique solution, c’est qu’il n’y en a pas. Il n’y a pas d’échappatoire, pas de plan B, que dalle. Je suis condamnée par la fatalité.
    Je vous l’ai déjà dit, je suis prédestinée. Dans cinq secondes, je vais m’autodétruire. Mais avant, je veux tout pourrir (histoire de me salir un peu plus). C’est l’histoire d’une fille qui a tout perdu, et qui n’en a plus rien à foutre. »



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