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 ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ?

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Knox W. Petersen
ROCK'N'ROLL KING • did you say ... arrogant
Knox W. Petersen

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MessageSujet: ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ?   ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ? EmptyMar 27 Oct - 0:39

    ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ? V5a4ar ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ? Hw28
    KNOX WILLIAM PETERSEN
    Oh, they're telling me, it's beautiful, I believe them. But I will ever know the world behind my wall.

    world behind my wall ♪


BEHIND THE SCREEN, THERE IS ONE HUMAN


    Ce personnage est une invention sous copyright de ghostwhisp corp. Son joueur, derrière l'écran, en est exactement ghostwhisp, ou vinke pour les intimes. Il vient d'avoir seize ans et il les a même fêtés sur le forum. Le code du règlement, il le connait puisqu'il l'a écrit patate et il ne te le donnera pas si c'est ce que tu veux. Il utilise le beau Paul Wesley en avatar et crédite ses sources dans son profil pour plus de renseignement. Il n'a rien d'autre à ajouter si ce n'est qu'il aime parler de lui à la troisième personne et qu'il est fier de faire parti d'un forum aussi bien (a).


Dernière édition par Knox W. Petersen le Ven 13 Nov - 10:55, édité 1 fois
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Knox W. Petersen
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MessageSujet: Re: ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ?   ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ? EmptyMar 27 Oct - 0:40

« Co se ještě někdy ? » La voix perçante de la jeune femme d'une trentaine d'année retentissait désormais dans la bibliothèque de la famille. Elle soupirait désormais. Désespoir. Espérance. Des mots qu'elle connaissait par cœur. Elle avait eut, un temps, la naïveté de croire qu'il changerait. Il était si beau étant jeune. Si talentueux. Si plein de promesse. Alors elle s'était affalée dessus comme un lion rugit sur sa proie. Elle s'était précipitée et elle s'était rétamée. Boum. La surprise finale n'était pas de taille. Un homme avec des promesses non tenues et une femme en colère et désespérée qui devait accomplir les devoirs qu'il lui incombait. Désespérée. Elle l'était tellement. Mais elle avait rêvé à l'homme parfait, avait cru le trouver et la surprise n'était pas la bonne, malheureusement. Elle avait rêvé de l’homme parfait, et résultat elle s’était retrouvée avec le parfait idiot. Mais bien fait pour elle n’est-ce pas ? Désormais elle se retrouvait avec un homme idiot et qu’elle méprisait depuis longtemps. Cinq années. Cinq longues années qu’elle était devenue un zombie à ses côtés. Et lui s’en contre fichait. Il avait sa petite vie, bien confortable, et ses livres de magie noire, et sa femme, il s’en fichait. Qu’elle crève, on sera en paix, devait-il penser. Et il avait en quelques sortes raison. Mais bientôt elle partirait. S’il continuait ce serait la fin. Elle le savait. Elle se préparait à partir. Plus que deux mois avant l’accouchement et ce serait la fin. La toute fin. Elle partirait loin et il ne la retrouverais jamais. Jamais. Un mot qui avait tellement de signification. Elle l’avait prononcé celui-là. A leur mariage. Il y avait deux ans de cela. Une cérémonie en grande pompe avec un petit comité. Elle avait prononcé ce mot. Jamais. Elle lui avait dit qu’elle l’aimerait pour toujours et qu’elle ne l’abandonnerait jamais. Mais visiblement le vent avait tourné. Il avait tourné précisément quand le bel homme qu’elle avait connu, avait montré sa vraie nature. Cruel, vil, raciste et surtout … adorateur de la magie peu recommandable, la magie noire. Il restait là, des heures durant, à lire des livres horribles, aux écritures manuscrites toutes aussi viles que lui. Sans sourciller il lisait des livres entier en une traite. Et il gardait un journal où il inscrivait des informations sur ses livres. Un jour d’ailleurs elle avait trouvée ce livre. Ce journal plutôt. Immonde. Atroce. Horrible. Il y décrivait des sortilèges indescriptibles pour quelqu’un de saint. Au fur et à mesure de sa lecture la jeune femme avait été horrifiée. Horrifiée de voir que l’homme qu’elle croyait un parfait gentleman était en fait… le parfait diable. Satan. Belzébuth. On ne pouvait le qualifier. C’était un avorton qui ne savait pas différencier le bien du mal. Dégoutée. C’était son sentiment, après lecture de ce torchon gardé sous le nom de « livre apocalyptique de la mort en flacon ». Un doux nom pour ce torchon sur la vie humaine, sur la mort, sur les sorciers, sur les moldus, sur les cracmols et sur tellement de choses encore. Elle avait été dégoutée. Et depuis, elle n’avait dit à personne sa découverte. Pas un mot. Il l’aurait tuée si elle avait parlée. Elle le savait. Il était prêt à tout. Et pour le moment, elle cherchait à se défaire de ce mal horrible. Elle voulait qu’il parte. Qu’il s’en aille. Elle en arrivait à un point où la mort de son mari ne lui ferait que le plus grand bien. Elle aurait voulu le faire exécuter sur la place publique, pour qu’il ne voit que son regard horrifié quand il mourrait. Mais c’était bien trop dangereux. Et s’il ne partait pas de lui-même, elle partirait. Seule. Mais elle partirait. Avec son enfant. Son fils. Son sang. Sa chair. Elle ne voulait plus de son mari. Un mari. Comment peut-on appeler ce genre d’homme un mari. Ce n’était pas un mari. C’était ni plus, ni moins qu’un sauvage. Plusieurs fois elle s’était reçue des coups sur le nez ou dans les côtes car monsieur avait trop bu d’alcool. Plusieurs fois, monsieur s’était ramené à la maison avec un gramme impressionnant de drogues moldus dans le sang. Il était hors de question que son fils assiste à ça. Et un jour, quand le fruit de leur union, lui demanderais des informations sur son père, elle lui dirait la vérité. Elle lui avouerait qu’elle avait aimé un salaud, qu’il n’était qu’un homme sans cœur et qu’il devait comprendre. Et s’il lui en voulait, alors elle n’opposerait pas de résistance. Elle ne ferait que le regarder s’éloigner.

« Tu pourrais prendre la peine de répondre non ? » La jeune femme avait repris sa voix normale et de plus elle était passée du tchèque au français. De toute manière touts deux parlaient tchèque, russe, hongrois, anglais, Français, allemand, espagnol et grec. Multilingues. Ils l’étaient tout les deux. L’homme ne bougea pas un sourcil. Il n’avait pas l’air de se soucier de sa femme. Il devait s’en fichtre royalement. Royal. Il avait une attitude royale en fin de compte. Servir monsieur, lui donner son café, lui donner ses chaussures. C’était presque si Alexis, puisque cette femme s’appelait comme ça, ne devait pas l’habiller. L’homme était imbu de lui-même et il fallait toujours être à ses ordres. Il fallait toujours faire selon ses exigences. Et ça Alexis ne le supportait plus. S’il ne s’en allait pas, elle partirait. Avec son enfant. Et elle savait qu’aucune résistance ne serait faite. Il se trouverait une femme prête à lui obéir au petit doigt. Elle savait qu’il se fichait éperdument de son enfant. Alors elle partirait. « Tu ne peux continuer comme ça John ! Penses un peu à ce que tu as. » Elle s’avançait désormais vers la table carrée qui se trouvait à côté de son mari et où étaient déposée trois bouteilles de whisky pur feu, vidées. Elle vint chercher les bouteilles, les rit dans ses mains et se retourna sec. John se mit alors à parler. « Je n’ai plus rien ! » C’était la goutte de trop. Rien. Il était vraiment inconscient. Toutes ses années, elle avait fait un effort pour lui plaire et lui obéir et ce n’était rien. Il était vraiment inconscient du calvaire de la jeune femme visiblement. Elle se retourna, le regard noir et hurla. « Rien ?! Rien ?! Comment ça rien ?! Je suis là moi ! Et j’attends ton enfant au cas où tu ne le verrait pas. Je te préviens ! Encore une soirée comme celle-ci et tu ne verra plus jamais de femme pour te servir. Pas de femme prête à tout au moins ! » Elle en avait assez. En parlant elle avait brisée une des bouteilles. La bouteille, en verre, s’était fendue, à même le sol et Alexis avait tourné les talons, ne ramassant pas les éclats de verres. C’était décidé. Elle partirait. Elle attendrait la naissance de son fils puis elle s’en irait. Il n’aurait qu’à s’en prendre à lui-même après ça. Elle était certaine qu’il trouverait une femme prête à lui accorder tout ce qu’il désirait. Pour elle c’était la fin, et si elle ne décrochait pas, elle en mourrait. Mais si elle avait su. Avec des si, on dit qu’on referait le monde. Elle était d’accord avec ça. Au moins elle referait son monde. Sa vie. Car, depuis cinq ans, elle avait coupé tout contacts avec sa famille à elle, elle avait coupé contact avec le monde entier en réalité. Elle n’adressait la parole à personne et ne parlait jamais. Elle ne se rendait pas dans les soirées des clubs féminins où des séances de discussions étaient ouvertes. Non. Elle se terrait chez elle, en attendant que son mari veuille bien revenir. En somme, elle avait perdu toute vie. Sa vie se résumait à rester enfermée pour attendre la venue d’un mari qui ne voulait pas d’elle. Pourquoi avait-elle été aussi bête. Sophiana, sa meilleure amie d’antan l’avait prévenue pourtant. « [color:14ed=light coral]Ne l’épouse pas. Il ne t’apportera rien de bon ! » Elle aurait dû l’écouter. Mais au lieu de ça elle s’était renfermée et avait coupé les ponts avec sa meilleure amie. Mais c’tait du passé. Elle partirait, se referait une vie et deviendrait une bonne mère. Une mère respectable. En outre, elle voulait aussi revenir chez elle, revenir parmi les siens. Ils lui manquaient. Son frère en particulier. Un jeune homme doux et chaleureux, avec qui elle n’avait jamais eu de mal à parler. Il lui manquait. Tout autant que ses parents. Ils avaient tous sentis le danger imminent. Et elle, comme une pauvre cruche, n’avait rien vu. Rien vu du tout. Elle avait juste nié l’évidence que ce type était quelqu’un de mauvais. Très mauvais. Trop mauvais. Le mal incarné. Mais elle était amoureuse. Jeune, stupide et amoureuse. Mais il avait fini par montrer son vrai visage. Celui d’un monstre. D’une bête. Assoiffé par le désir de contrôler le monde. Assoiffé par le fait d’être puissant et de connaître une magie que tout le monde ignorait. Mais désormais elle voyait comment il était. Au début il s’était volontairement caché de ses « pratiques » de lectures. Puis, u fil du temps, il n’avait plus voulu se cacher. Elle avait découvert un homme tellement sombre. Ils n’avaient plus aucuns contacts. Les seuls mots qu’Alexis arrivait à lui dire étaient des mots tels que « lâche », « exécrable ». Elle ne pouvait plus le regarder en face. Il lui faisait peur. Tellement peur. Très peur. Trop peur. Puis elle avait appris à lui résister. Bien qu’une fois ce lui fut fatal puisqu’elle se fit frapper jusqu’à saigner du nez. Il avait mal reçut ses paroles. Et il s’était emporté. Mais ce ne fut pas la seule fois. Il s’emportait régulièrement. Mais à la fin - il devait en avoir certainement ras la casquette - il ne faisait plus rien. Alexis était en paix. Elle n’avait plus à le supporter en réalité. Elle restait dans sa chambre. Quant à lui, il demeurait dans sa bibliothèque. Ils n’avaient plus de contacts. Lui restait là, catatonique, et elle restait dans sa chambre à lire ou à regarder la télévision, prodigieuse invention des non-sorciers, comme Alexis aimait appeler les moldus. D’ailleurs voilà encore un point qui les avaient séparés : les moldus. Alexis n’était pas du genre à être discriminante envers les non-sorciers. Son mari, au contraire, les haïssait. Il les trouvaient méprisables et sans intérêts. Il l’avait bien fait comprendre à Alexis.

« Comment peux-tu être amie avec une moldue ? Tu me fais honte. », avait-il hurlé à sa femme. Il avait l’air de la mépriser autant qu’il méprisait les moldus. Il la regardait avec haine et désapprobation. Pas de regard implorant mais un regard froid, dur. Un regard tellement glacial. Alexis n’en avait pourtant pas peur. Depuis des mois et des mois elle avait appris à ne plus avoir peur de son mari, ça ne servait à rien en réalité. Si elle avait peur elle montrait sa soumission. Si elle lui résistait, alors elle n’aurait plus à subir ses coups. Elle le savait. Il la croyait idiote. Mais elle ne l’était pas tellement. Il la croyait faible mais désormais elle ne l’était plus. Elle avait compris que la peur de quelqu’un n’est qu’une facette de la vie. Elle le regardait d’un regard tout aussi dur, démontrant le fait qu’aucun sentiment de peur ne la trahissait. Elle regardait son mari d’un air de dégout. Et au fond d’elle, elle pensait à un ennemi juré, qui lui faisait tout aussi honte qu’elle faisait honte à son mari. « Je te fais honte ? Et toi alors ? Ne fais-tu pas honte à mon nom en te trimbalant avec tes livres horribles ? », avait-elle répliquée en guise dé réponse. La discussion avait alors tourné court. John avait préféré se renfermer sur lui-même. Et c’était tant mieux. Alexis n’aurait pas à justifier le moindre de ses gestes…

Extrait du journal d’Alexis Petersen - 12 octobre.


Chère Kally,

Je n’en peux plus. Je sens que je ne pourrait pas remonter la pente après ça. J’ai fait mon choix. Je ne sais pas trop comment je vais faire mais je trouverais. La seule chose c’est que la peur reprend. Je recommence à avoir peur. Peur de lui. Il n’existe même plus pour moi. Je ne sais plus qui il est. Je ne le reconnait plus. Mais je m’en fiche. Dans deux mois, mon enfant verra le jour, et à ce moment je saurais qu’il faut que je parte. Il ne pourra pas voir son enfant. Jamais. Il ne le verra que dans ses rêves. Il ne voudra sûrement pas le voir. J’en suis certaine. Mais même s’il veux le voir, il ne pourra pas. Je m’en irais. J’ai déjà tout trouvé. Je m’en irais à Londres. Mon frère y réside depuis quelques temps maintenant. J’espère qu’il y est toujours.
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Knox W. Petersen
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MessageSujet: Re: ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ?   ROCK'N'ROLL KING • did you say... arrogant ? EmptyMar 27 Oct - 0:41

Il avait mal. Terriblement mal. Comment avait-il pu faire ça ? Cet immonde sorcier. Comment avait-il pu tuer son ex-femme ? N’avait-il donc aucune peine à avoir fait ça ? Serait-il puni ? De par sa faute sa mère était morte. Morte. Elle ne reviendrait jamais. Il avait mal. Il pleurait. Des larmes énormes coulaient sur ses joues. Il était allongé, sur le corps de sa mère, vide d’humanité. Il avait désormais sa tête sur le thorax de sa mère. L’autre s’était enfui. Comme un lâche. Un lâche. Il l’était. Et Knox espérait bien qu’il mourrait de sa lâcheté, tué par n’importe quel sorcier qui lui en voudrait. Il avait de la haine. Tout au fond de lui. Sa mère lui avait raconté toute l’histoire. Elle lui avait expliqué comment ce monstre, cet homme, avait trouvé le moyen de rejeter sa femme, après quelques mois de mariage. Comment il l’a battait. Comment il lui apprenait à le respecter. Puis elle s’était défaite de son emprise et était partie. Dès qu’il avait naquit, ils avaient fuis. Pour Londres. Mais le frère de sa mère n’avait pas été là pour elle. Il lui en voulait sûrement aussi. Alors Alexis et son fils, eux, durent survivre dans un hôtel de Londres, miteux. La rancœur et la haine animaient le cœur de Knox. Il voulait tuer. Tuer son géniteur, après ce qu’il avait fait. Il s’était trouvé là. Il avait assisté à la scène. Et il n’avait rien fait. Strictement rien. Il s’en voulait tellement. « Je t’en prie maman. Pardonnes-moi ! », murmurait-il désormais, la tête relevée. Il aurait tellement voulu faire quelque chose. Quelque chose pour la protéger. Il n’avait pas su. Il n’avait pas su protéger l’être qui lui était le plus cher. Sa mère était morte. Partie. Il ne pouvait pas le croire. C’était trop injuste. Tellement injuste. Et son meurtrier devait désormais dépenser son avoir avec des filles. La justice n’était pas justice dans ce monde. Ca Knox l’avait toujours su. Mais il n’avait pas retenu la leçon. Il n’avait jamais compris pourquoi et comment. Mais désormais il comprenait. Son géniteur allait vivre sa belle vie sans châtiment de son crime. Il avait vu la scène. Il aurait pu se mettre entre la baguette de son père et le corps de sa mère. Mais non il n’avait rien fait. Strictement rien. Il était lâche et impuissant. Il aurait voulu connaître les secrets de la magie pour pouvoir aller défier son père; Mais qu’est-ce qu’un enfant de neuf ans peut faire contre un sorcier âgé d’une quarantaine d’année ? Rien bien sûr. Alors il se contenterait d’attendre que la mort vint arracher son père à la vie. Il attendrait que son heure arrive, et il savait que son heure arriverait bientôt. Sa mère le lui avait dit. Il n’était pas du tout aimé du monde magique. Il travaillait au ministère en tant que directeur du bureau des Aurors. Mais tout le monde le détestait. Et l’affaire du meurtre de son ex-femme viendrait à s’ébruiter, Knox en était certain. Il se détestait désormais. Il se détestait de n’avoir rien fait. Mais le passé était révolu et il se jura alors de tout faire pour que des salauds, comme son père, ne soient plus de ceux qui font lois. Après avoir tué sa femme, de part un sortilège de mort, le père de Knox avait regardé droit dans les yeux sont fils et avait tourné les talons, laissant un vulgaire regard sur le corps de son ex-femme, défunte. Il était désormais parti et c'était tant mieux. Knox était furieux contre son père et la rage qu'il avait ressenti à son égard n'était point dissimulée. Il ne supporterait sûrement pas la vue du meurtrier de la personne qui lui était la plus chère au monde. Il aimait sa mère, et il l'aimerait toute sa vie, ça il en était certain. Il l'a pleurerait des années durant et il reviendrait de sa catatonie différent.
Les heures avaient passées. Des tas d'heures. Peut-être une journée, voire deux. Knox était encore allongé sur le corps de sa mère, ses joues en feu et des larmes coulant encore sur son visage. Il entendit alors un bruit. Un bruit de talons. Il restait pourtant là, sans défense, ni force pour se lever. La porte s'ouvrit et de là, grande et svelte, une silhouette se dressait aux yeux de Knox. C'était la concierge. Quand elle vit Knox, la tête déposée sur le ventre de sa mère, et cette dernière inconsciente, elle eût une réaction immédiate. « Knox ! Qu'es-ce que tu as fait ?! » Elle regardait le garçon avec un mélange d'appréhension et de dégoût mêlé à l'horreur. Elle regardait tour à tour Knox et Alexis, défunte, son corps reposant sur le sol.
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